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100214-2 Transjurassienne

GAG  saison 2009-2010                                  Ref: CRGAG140210-2

COURSE: La TRASJURASSIENNE                            Mouthe (25)

                   site http://www.transjurassienne.com

Distance: Ski de fond- 76 km                                      Date: 14/02/2010

 

Compte rendu de MICHEL M.

 

RESULTATS:

 

PRENOM                             CAT       TEMPS                 PLACE/TOT        PLACE/CAT

MICHEL M.                          VM3       5 51 44                  1280/ 1915          ?

 (Homme , premier   3 23 39)                                                                         

 

COMMENTAIRES

        

 Ce matin là, j'ai mis le réveil à 3 heures ; je n'avais pas envie de me lever, pas envie d'aller au départ, de faire cette trop longue course de 76 km, et me suis juré que ce serait bien la dernière ; enfin, j'ai rejoint l'arrivée, Mouthe, en voiture, 1h de petites routes bien glissantes, je me suis installé dans le car, pour 2h 30 d'un beau voyage dans la nuit enneigée, je n'ai pas réussi à dormir .
Bref, tout se présentait bien .

            Programme : cette année, je ne fais pas l'idiot, je pars hyper cool, je ne m'occupe pas des autres concurrents, non je vais faire une belle ballade et c'est tout ...;

            C 'est le départ, dans les rails, ça frotte bien, je reçois quelques coups de bâton, je m'accroche, et au bout d'un kilomètre, je suis hors d'haleine, tant pis, je continue comme ça ; non mais, je ne vais quand même pas me faire doubler par ce gros qui va bientôt expirer, ni par cette petite fluette qui n'a pas de muscle ! ça glisse assez bien, il ne neige pas, la vie est belle wink.

            A la sortie des Rousses, après 20 km, Thierry, ce jurassien qui me faisait souffrir pendant le stage de Bessans, me double ; il a l'air super relaxe, lui ...  je reste un peu avec lui, mais j'ai du mal à le suivre . Nous arrivons à Bois d'Amont, déjà de l'acide dans les cuisses . J' ai redoublé Thierry à un ravitaillement, et je double quelques audacieux qui ont cru bon de partir encore plus vite que moi .

            Une petite descente, un concurrent chute devant moi, je l'évite, mais je tombe plus loin en heurtant mon bâton, ça saigne, mais ce n'est pas dramatique, Thierry revient sur moi, il a l'air moins fringant. 

Le Risoux, ça monte en canard, cette côte ne se termine jamais, mes compagnons ne sont pas meilleurs que moi, alors mon moral s'amélioresmile, c'est la descente, quelques concurrents par terre, et
tant bien que mal j'arrive à Chapelle des Bois, j'ai vraiment envie de m'arrêter plus longtemps, mais non, il faut repartir, même lentement, c'est mieux.

La Combe des Cives : un dévers qui dure 3 km, puis une montée très raide, mais ça va, certains n'en peuvent plus, ils s'arrêtent confuseddans la montée ;  après c'est presque fini,  les derniers km se font sur les nerfs, à 15 km à l'heure . Enfin l'arrivée, les cuisses sont en feu .
           

Je retrouve Yves, un autre Bessanais, qui est arrivé depuis une demi-heure, et qui attend Thierry .

Je suis content, 5 h 52, c'est pas mal, malgré des "grosses cuisses" !

Je le sais maintenant : je reviendrai l'année prochainecool.  Allez,  en voiture, pour rentrer à Paris à 23 h.
 Belle journée !!!                                                              
Michel
     

                                                                                     

Récit de chasse au « Martinoli » par PHILIPPE X. 

 

NdR : Nous l’ignorions, mais Philippe lui le savait : la chasse au « Martinoli » était ouverte lors de la Transjurassienne !! …ce qui permet à Philippe de faire un savoureux récit dont nous le remercions.

A déguster  

 

Ce dimanche là, jour de Saint Valentin, j’ai décidé d’aller à la chasse au Martinoli. En effet , la bête est régulièrement signalée dans le massif du Jura début Février.

Mais ce n’est pas mince affaire que de lui mettre la main au collet, comme vous allez le voir.

Tout d’abord, le Martinoli se lève très tôt, bien trop tôt pour moi. Il a bien trois heures d’avance sur moi , un handicap lourd à combler.

De plus, je n’ai pas pu localiser sa tanière, qui change tout le temps. Même Claudine, sa femelle,  n’a  su me renseigner.

Qu’à cela ne tienne, je me dirige vers la combe du Lac, premier lieu où j’ai une chance de l’attraper. Car pour chasser le Martinoli, il faut obligatoirement qu’il soit à l’arrêt : une fois parti, plus rien ne l’arrête ni le détourne de sa piste, il ne reconnait plus personne, et file son chemin comme si sa vie en dépendait. Tchac, zlim, un coup de baton à droite, une grande glissade à gauche, ça ne s’arrête jamais. Le Martinoli est résistant et teigneux, plus ça dure et plus ça fait mal aux jambes, et plus il insiste et en retire jouissance. IL lui faut sa ration abondante de kilomètres pour se rassasier et daigner se calmer.

Pas de trace du Martinoli dans les rues de Lamoura. Je déboule à la combe du Lac un peu à la bourre. Hélas, le fourbe a profité de la foule rassemblée pour se cacher : impossible de le retrouver, ils ont tous des bonnets, des gants, des skis au pieds, des dossards : la planque idéale. Bien à l’abri au chaud (-10°), il ne bougera pas une oreille avant le coup de fusil de 8h40, je le sais d’avance. Je sens bien son odeur proche, son fumet si caractéristique, mais autant chercher un flocon de neige dans une avalanche.

La prochaine occasion sérieuse de lui faire les poches ne se présentera plus avant longtemps : c’est décidé, ce sera à l’ombre du clocher de Mouthe. Il sera alors moins fringant, avec ses jambes perclues de crampes et ses mâchoires tétanisées. Ce sera alors un jeu d’enfant. Il fera moins le malin.

Je me mets donc en chemin, en queue de peloton, cherchant sans trop y croire sa silhouette parmi le troupeau des coureurs, ou bien dans quelques fourrés dans lesquels il aime bien se délester de ses excès de la veille. De forêt en village, de raidillon en ravitaillement, Mouthe arrive finalement, à mon tour d’avoir un peu d’avance et d’accueillir le Martinoli, non sans m’être auparavant changé et restauré. Mais j’ai beau attendre, je ne vois rien venir, que des inconnus qui grimacent en criant leur joie en vue de la banderole d’arrivée. Serait ce là encore l’ une de ces fourberies ? se serait il arrêté en chemin ? aurait il fait demi tour flairant le danger ? Cela ne lui ressemble guère, mais sait on jamais. De plus, un jour de Saint Valentin, on peut craindre le pire. Le printemps n’est plus très loin.

Ces pensées me rappellent soudain que ma Valentine est elle aussi en chemin vers Mouthe. J’en oublie aussitôt ma quête du jour, et retourne en stop vers Chaux Neuve, la guetter le long de la piste.

Mes calculs l’annoncent vers 16h au tremplin de Chaux Neuve, et c’est à cette heure précise que son chapeau et  sa silhouette apparaissent !Elle non plus, n’a pas aperçu l’animal.

 Je rechausse aussi sec, et nous terminons notre journée ensemble, bras dessus, bras dessous, nous consolant ainsi d’avoir laissé filer le Martinoli  entre nos doigts. Bredouilles !

 Il ne perd rien pour attendre, nous sommes déjà inscrits pour la prochaine chasse, en février 2011.

 

PS  pour Michel: l’écart entre nous de temps étant seulement de 59’ cette année, je crois que je te dois un repas un restaurant……

 

                                                                                                                                             Philippe

 


Date de création : 12/03/2010 @ 17:48
Dernière modification : 21/05/2010 @ 21:46
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