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100214-2 Transjurassienne
GAG saison 2009-2010 Ref: CRGAG140210-2 COURSE: site http://www.transjurassienne.com Distance: Ski de fond- Compte rendu de MICHEL M. RESULTATS: PRENOM CAT TEMPS PLACE/TOT PLACE/CAT MICHEL M. VM3 5 51 44 1280/ 1915 ? COMMENTAIRES Ce matin là, j'ai mis le réveil à 3 heures ; je n'avais pas envie de me lever, pas envie d'aller au départ, de faire cette trop longue course de Le Risoux, ça monte en canard, cette côte ne se termine jamais, mes compagnons ne sont pas meilleurs que moi, alors mon moral s'améliore
Je retrouve Yves, un autre Bessanais, qui est arrivé depuis une demi-heure, et qui attend Thierry . Je suis content, 5 h 52, c'est pas mal, malgré des "grosses cuisses" ! Je le sais maintenant : je reviendrai l'année prochaine
Récit de chasse au « Martinoli » par PHILIPPE X. NdR : Nous l’ignorions, mais Philippe lui le savait : la chasse au « Martinoli » était ouverte lors de A déguster Ce dimanche là, jour de Saint Valentin, j’ai décidé d’aller à la chasse au Martinoli. En effet , la bête est régulièrement signalée dans le massif du Jura début Février. Mais ce n’est pas mince affaire que de lui mettre la main au collet, comme vous allez le voir. Tout d’abord, le Martinoli se lève très tôt, bien trop tôt pour moi. Il a bien trois heures d’avance sur moi , un handicap lourd à combler. De plus, je n’ai pas pu localiser sa tanière, qui change tout le temps. Même Claudine, sa femelle, n’a su me renseigner. Qu’à cela ne tienne, je me dirige vers la combe du Lac, premier lieu où j’ai une chance de l’attraper. Car pour chasser le Martinoli, il faut obligatoirement qu’il soit à l’arrêt : une fois parti, plus rien ne l’arrête ni le détourne de sa piste, il ne reconnait plus personne, et file son chemin comme si sa vie en dépendait. Tchac, zlim, un coup de baton à droite, une grande glissade à gauche, ça ne s’arrête jamais. Le Martinoli est résistant et teigneux, plus ça dure et plus ça fait mal aux jambes, et plus il insiste et en retire jouissance. IL lui faut sa ration abondante de kilomètres pour se rassasier et daigner se calmer. Pas de trace du Martinoli dans les rues de Lamoura. Je déboule à la combe du Lac un peu à la bourre. Hélas, le fourbe a profité de la foule rassemblée pour se cacher : impossible de le retrouver, ils ont tous des bonnets, des gants, des skis au pieds, des dossards : la planque idéale. Bien à l’abri au chaud (-10°), il ne bougera pas une oreille avant le coup de fusil de 8h40, je le sais d’avance. Je sens bien son odeur proche, son fumet si caractéristique, mais autant chercher un flocon de neige dans une avalanche. La prochaine occasion sérieuse de lui faire les poches ne se présentera plus avant longtemps : c’est décidé, ce sera à l’ombre du clocher de Mouthe. Il sera alors moins fringant, avec ses jambes perclues de crampes et ses mâchoires tétanisées. Ce sera alors un jeu d’enfant. Il fera moins le malin. Je me mets donc en chemin, en queue de peloton, cherchant sans trop y croire sa silhouette parmi le troupeau des coureurs, ou bien dans quelques fourrés dans lesquels il aime bien se délester de ses excès de la veille. De forêt en village, de raidillon en ravitaillement, Mouthe arrive finalement, à mon tour d’avoir un peu d’avance et d’accueillir le Martinoli, non sans m’être auparavant changé et restauré. Mais j’ai beau attendre, je ne vois rien venir, que des inconnus qui grimacent en criant leur joie en vue de la banderole d’arrivée. Serait ce là encore l’ une de ces fourberies ? se serait il arrêté en chemin ? aurait il fait demi tour flairant le danger ? Cela ne lui ressemble guère, mais sait on jamais. De plus, un jour de Saint Valentin, on peut craindre le pire. Le printemps n’est plus très loin. Ces pensées me rappellent soudain que ma Valentine est elle aussi en chemin vers Mouthe. J’en oublie aussitôt ma quête du jour, et retourne en stop vers Chaux Neuve, la guetter le long de la piste. Mes calculs l’annoncent vers 16h au tremplin de Chaux Neuve, et c’est à cette heure précise que son chapeau et sa silhouette apparaissent !Elle non plus, n’a pas aperçu l’animal. Je rechausse aussi sec, et nous terminons notre journée ensemble, bras dessus, bras dessous, nous consolant ainsi d’avoir laissé filer le Martinoli entre nos doigts. Bredouilles ! Il ne perd rien pour attendre, nous sommes déjà inscrits pour la prochaine chasse, en février 2011. PS pour Michel: l’écart entre nous de temps étant seulement de Philippe
Date de création : 12/03/2010 @ 17:48 ![]()
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