La forêt de Gif La forêt de Gif
Chaise GAG

Raid 28 1999

Course : Raid 28

Lieu : Les Ulis - Lèves ( Eure et Loir )

Date : 19/01/1999

Distance : 74 km

Site : https://www.raid28.com/

Résultats :

3ème - Equipe  GAG1 : Alain M., Charles G., Jean Luc D., Marianne C., Patrick D.  : 11h 43' 00"

Equipe GAG1 : Alain R., Jean Pierre A., Laurent P., Marylène D., Michel G.  : 15h 24' 00" arrivée hors délai

1ère équipe Orient'à fond : 10h 59' 00"

 

Conditions de course: 

Temps : au départ, humide avec pluie fine, température voisine de 6°C, pas de vent; 

de 3 h à 8 h pluie faible avec plusieurs accalmies et éclaircies dans les bois; après 8 h30 la pluie cesse pour faire place à une belle journée du mois de janvier avec une température comprise entre 6°C et 9°C. Terrain: très détrempé, la fonte des neiges ( 5 jours après une bonne tempête) n'a fait qu'aggraver la 

situation. Le sol est très boueux et très glissant. Les allées forestières et des petites voies en macadam permettent de courir un peu mieux. Dans beaucoup d'endroits nous ne pouvons que marcher tellement le sol est embourbé d'autant plus qu'il faut ajouter le fort dénivelé de certaines parties, Méridon, Les Vaux de Cernay.. plus bien d'autres côtes! Parcours: difficile, en particulier à cause du dénivelé et de l'état du sol. Principales difficultés: pas de difficulté particulière si ce n'est la fatigue générale progressive que 

nous éprouvons compte tenu des conditions de course. 

L'orientation se passe très bien, notre guide a fait des progrès pharamineux! Organisation: bonne maîtrise de l'organisation de cette difficile épreuve par les organisateurs. 

Dans les équipes (du GAG), bonne organisation et bonne ambiance entre les équipiers et même entre les équipes (quelques réserves pour l'équipe GAG 1 suivie de "trop" près par une équipe). Quelques critiques: bien sur la distance a paru bien longue aux coureurs et les difficultés naturelles 

importantes...mais cela fait partie de l'épreuve! Il faut plutôt féliciter les organisateurs pour avoir bien amélioré les définitions des points de passage et des balises du parcours. 


 

Commentaires de Marylène (pour l'équipe GAG 2): 

Il s'agit des commentaires de la féminine du GAG 2 pour le parcours effectué en totalité. 

• Préparation des cartes dans la voiture par Michel et Marylène, remplacée par Gérard L. après 20 minutes; ils repèrent au maximum la partie à parcourir de nuit. 

• Départ des Ulis, PSI, nous suivons le flot piloté jusqu'au PP1 par une équipe de lièvres. 

• PP1: nous sommes sur nos terres; sur le parking d'Intermarché nous pointons sans difficulté; nous nous regroupons et partons à droite ( première erreur et aussi la dernière). Nous contournons le supermarché et montons sur le plateau par le bois de Vaugondran; là nous retrouvons évidemment quelques équipes, nous continuons sans nous soucier de la balise du PP2 car elle était positionnée plus loin pour notre orienteur. Aucun d'entre nous à ce moment ne consultait la feuille de route ! erreur d'organisation et de mise au point dans la distribution des tâches de chacun avant le départ, nous sommes tous les cinq responsables. Le terrain pour rejoindre la ferme de Ragonant est déjà très boueux, cela nous donne une idée de ce qui nous attend. Il y a, à ce moment là, des dizaines de lucioles dans la campagne; la scène est assez impressionnante et l'image forte. 

• PP1-PP2-PP3: rencontre avec l'équipe vidéo équipée de projecteur puissant; Jean Pierre est ébloui..il râle! A l'Abri dans le Bois du Roi Michel constate que nous avons "raté" la balise du PP2 et il nous l'annonce; ça n'est pas grave, le moral n'est pas atteint, nous décidons unanimement de ne pas y retourner, elle nouscoûle un minimum de temps: 30 minutes. Cap 260°, tout va bien; traversée dans le bois, arrivée dans la carrière où nous cherchons un peu. Beaucoup d'équipes sont présentes; Michel nous conduit très rapidement à la balise du PP3 qui vaut 90 minutes de pénalité, bravo. 

• PP3-PP4: nous descendons 100 m sur la route bitumée, nous la remontons aussitôt sur instructions de Michel et marchons au cap 260° comme indiqué sur la feuille de route. Descente bien prononcée, de nuit, dans les branches...le photographe est en bas "clic clac, clic clac!". Traversée de la route D938 / D838, La Forge: PS5; notre ami Gérard L. est là ; très gentiment il nous encourage, tout va bien, nous sommes sereins. Nous escaladons un escalier et nous nous retrouvons sur l'ancienne voie ferrée que nous con- naissons tous au GAG (celle qui va de la gare de Saint Rémy à la route de Boulay les Trous). Michel là ne se reconnaît pas, moi non plus d'ailleurs; immédiatement Jean Pierre et Alain nous expliquent où nous sommes, OK. Il y a pas mal d'équipes. Nous partons sur la gauche, direction le Château de Méridon et le PP4, par le chemin que nous avons l'habitude d'emprunter lors de nos entraînements GAG. Il y a maintenant énormément de boue, nous courons et longeons la lisière du bois où nous trouvons la balise du PP4 sans difficulté : les balises sont cette année bien visibles, aucune perte de temps en recherche. 

• PP4-PP5: nous sommes nombreux en direction du Château de Méridon. Nous avançons bien, toute l'équipe semble bien. Alain détient la feuille de route et suit avec Michel les instructions. Au château, ravitaillement et arrêt "pipi". Nous avançons dans le bois en direction du PP5. Alain nous y amène sans problème, nous sommes en tête d'un grand peloton, nous arrivons donc les premiers (pas de la course, attention1) sur la balise du PP5.

PP5-PP6: traversée de Choisel, très brève hésitation: à droite cote 111.Michel est bien au point (les cours du soir sont très efficaces). Grande montée, boueuse, nous marchons; le terrain est très lourd, nous recourons dès que le terrain s'y prête. Laurent s'inquiète de l'heure, ajuste titre: il est environ 5 h 50 - 6 h, nous avons à peine une heure pour atteindre le PCI. Michel nous demande d'accélérer car rien n'est gagné, il a raison; nous montons sensiblement l'allure sans pour autant que le moral soit atteint: chemin forestier plat, beaucoup d'eau, terrain imbibé, nous courons et arrivons sur la balise du PP6; l'arrivée au PCI semble bien longue. 

PP6 -PP7( PCI): je suis devant, j'avance bien, aucun commentaire; je me fais la remarque: tiens Jean Pierre ne ronchonne pas, bizarre; je continue donc, nous arrivons au PCI à 6 h 45. Ravitaillement, pose photo, pointage de la balise du PP7 (qui est au PCI). Notre capitaine nous annonce "je suis fatigué, je suis touché"; je me dis (intérieurement) c'est pas possible, pas déjà, il va falloir le gonfler un maximum le grand, j'y arriverai, je le ferai aller jusqu'au bout et je me promets de ne pas craquer. Personne ne dit rien, je stimule l'équipe et surtout le chef..un petit quart d'heure d'avance c'est peu ! 

PP7 -PP8: escalade des rochers, progression pas à pas, il pleut, ça glisse, c'est dur, mais nous connaissons la difficulté. Arrivés au sommet le capitaine est fatigué. Alain annonce aussi une petite faiblesse, je leur fais prendre à chacun deux Advil et les soutiens moralement. Michel reconnaît les lieux pour y être déjà venu (anecdote, nous cherchons la PP8 et il me semble que la balise de Gérard et Roger sur ce même parcours, à ce même endroit dans l'ancienne carrière, était aussi la PP8, coïncidence). Nous avançons bien malgré la boue et trouvons la balise du PP8...0K. Nous avons à ce moment là 3 h 30 pour parcourir 16 kilomètres. 

PP8 -PS7: nous descendons et empruntons les même chemins que lors de notre entraînement jusqu'au PS7. Nous sommes sur la route, à l'entrée dans le bois. Equipe vidéo, projecteur, Jean Pierre est ébloui, il râle, cela nous amuse. 

PS7 -PP9: grande montée, nous marchons; plusieurs kilomètres séparent les balises des PP8 et PP9; nous alternons la marche et la course. A ce moment là nous sommes seuls; les équipes sont assez distantes les unes des autres. Jusque là tout va pour le mieux; Jean Pierre et Alain reprennent bien le rythme, Laurent joue parfaitement son rôle de pointeur de balises, Michel consulte très souvent la carte, il est bien, confiant. Nous sommes tous relativement bien, je reprends à partir de ce moment la feuille de route et ne la quitterai pas jusqu'à l'arrivée; je talonne Michel comme son ombre entre le PP8 et le PP9. Je ressens quelques douleurs aux jambes mais cela passe assez vite. L'ambiance est bonne dans l'équipe; nous ne sommes pas, comme souvent dans ces épreuves là, très bavards. Nous avançons sur un chemin plat, bien mouillé; notre équipe est seule. Notre orienteur est sur de lui, je lui fais confiance. Jean Pierre le questionne et Michel lui prouve que nous sommes dans la bonne direction. Nous voici dans la zone du PP9 à la Pièce de la Rigole; nous cherchons tous les cinq mais nous ne trouvons pas: le changement de parcours, signalé avant le départ, est là ! nous croyions qu'il se trouvait après avoir pointé le PP9, sur la D61. Un véhicule Turoom nous rejoint et nous informe de ne plus chercher là, que le PP9 n'est plus à la Pièce de la Rigole. 

Nous poursuivons donc notre parcours en suivant l'encart de la feuille de route; effectivement. 5 à 6 minutes plus tard nous pointons la balise du PP9. Le jour s'est levé; Michel fait le point; nous rangeons les frontales. Ravitaillement: le thé chaud nous fait du bien à tous; nous sommes bien mouillés à cette heure là, il est environ 8 h -8 h 20. 200 mètres après le PP9, le PS8 où nous sommes comptés par les organisateurs; nous apprenons à ce moment là que nous ne sommes plus que 34 équipes en course et que nous, le GAG 2, passons en 15 ème position: hourra ! super, c'est génial, nous sommes super contents. P.Pilorget est là et nous encourage. Le moral de Jean Pierre remonte, il est vraiment touché mais il s'accroche et ne dit rien; en petite infirmière je lui dis qu'à 10 h 30 il aura droit à 2 Diantalvic pour ses douleurs; Alain lui semble avoir bien repris des forces. 

PP9 -PP10: après quelques mètres de bitume nous retrouvons très vite notre chère et tendre boue; ensuite de beaux chemins forestiers dans la forêt; nous courons sauf Jean Pierre et Alain qui alternent tous deux marche et course; le parcours est plat et permettrait de bien avancer pour récupérer du temps, cela sur environ 4 kilomètres. L'équipe vidéo filme une équipe devant nous. A cet endroit nous sommes plusieurs équipes; certaines ont l'air d'être bien fatiguées; il y a pas mal démarcheurs. PP10: OK. 

PP10 -PP11: le bitume c'est terminé, notre copine (la boue) nous a laissé quelques kilomètres de répit, alors elle revient en force, c'est épouvantable, de quoi faire des cauchemars ! PP11 : OK sans problème. 

PP11-PS9 -PP12: traversée de la D27, un peu de route et nous sommes au parking de l'Etang d'Or; il y a un camping, un étang avec quelques pêcheurs. PP12, pointage de Laurent; ravitaillement, pose photo, parce qu'en plus nous avions ce jour là un reporter (Alain). 

PP12 -PP13 -PS10: traversée du Bois delà Droue; nos pieds sont bien au frais, je n'ose imaginer leur état. A la sortie du Bois nous filons tout à droite, direction le silot à grains, nous traversons deux champs, c'est tout bon; nous voici à 150 mètres de la balise du PP13 et du PS 10 qui est la 2 ème barrière horaire ; il est 9 h 50, nous avons 40 minutes d'avance, c'est bien. Ravitaillement, pointage de la balise. Etude de la carte et repérage par Michel et Marylène, nous prenons 1/4 d'heure. Je distribue 2 Diantalvic à tous les équipiers; pour Jean Pierre et Alain à titre d'apaisement et pour Laurent, Michel et moi à titre préventif. 10 h 10 min environ, nous repartons. Le GAG 1 est toujours 5 ème; quant à nous, nous avons perdu une place: GAG 2, 16 ème. Nous tenons le coup; je restimule l'équipe, félicite mes équipiers; nous sommes tous très contents de Michel qui vraiment est au meilleur de sa forme. Le moral est bon; je reprécise tout de même l'objectif: franchir toutes les barrières à temps pour éviter d'être hors délai. Info sur le GAG 1, ils sont toujours 5 ème, j'espère qu'il vont gagner des places. 

PP13 -PP14: route bitumée sur 2 à 3 kilomètres, terrain plat. Laurent et moi courons devant, nous sommes filmés et interwievés par l'équipe vidéo pendant 500- 600 mètres environ; elle nous interroge sur notre parcours depuis le départ, sur la fatigue, le moral des équipiers, notre objectif et la boue bien sûr. Je lui dis avec beaucoup d'espoir que j'espère fortement que la 2 ème partie du RAID va être moins dure et surtout moins boueuse ( il a du bien rire en entendant mes propos, car le cameraman lui savait qu'au niveau de la boue nous n'en étions qu'à une petite entrée en matière, de la PPM à la PP24 ce sera encore 30 kilomètres de boue). Après le grand Racinay nous reprenons des chemins dans les champs détrempés; 100 mètres de route puis nous longeons les terrains de chasse; nous sommes plusieurs équipes. Discussion avec le propriétaire des terres de chasse. Nous repartons et longeons la rivière de la Drouette; au bout de 1 à 2 kilomètres nous atteignons une grande propriété avec golf et un petit pont; 4 à 5 équipes sont là, nous hésitons. Jean Pierre discute la direction à prendre; Michel en très bon orienteur lui démontre qu'il (Michel) a raison; nous continuons donc à longer la Drouette, les pieds, les chevilles dans la boue; 2 kilomètres plus loin, après un petit pont: la balise du PP14 est là; notre pointeur ferme la marche d'un important peloton, nous l'attendons. 

PP14 -PP15 / PC2: Ravitaillement. Nous repartons tous en alternant marche et course ( pour ma part contrainte de marcher tout comme Laurent et Michel) pour attendre nos deux camarades, sachant qu'Alain lui est bien plus en forme (du moins il le paraît) que Jean Pierre; il semble avoir repris des forces; l'arrivée au PC2 - PP15 approche. Le chrono est bon; j'encourage mes équipiers. Il est 11 h 25 lorsque Laurent pointe la balise du PP15. La barière horaire du PC2 est à 12 heures, nous avons 35 minutes d'avance, nous sommes 18 ème ; c'est bien. Repos. Pause photo. Information sur la course: le GAG 1 est toujours en 5 ème position. Avec Michel nous nous installons sur une table (installée par Turoom) et repérons la suite du parcours (la partie PC2 - PR3). Cela nous prend tout de même 20 minutes; 11 h 50 environ, nous repartons.Philippe Janin et son équipe JDM arrive au PC2 à ce moment là, nous sommes surpris de les voir si mal placés. Info sur la progression du GAG 1 : toujours 5 ème. Je pense que c'est une mauvaise place pour eux, il faut qu'ils remontent et j'y crois, ils ne vont pas en rester là. Quant à nous, le GAG 2, nous arriverons au bout, nous vaincrons le RAID 28 édition 99. Nous quittons donc le kilomètre 44 avec JDM, il est environ midi. Au bout d'un kilomètre nous distançons JDM; Mr le Maire semble souffrir; la féminine de JDM encourage ses coéquipiers, encore une ! 

PP15 -PSI 1 -PS12 -PP16: partie bétonnée, bitumée, plate, nous trottinons tous; c'est bien, cela me fait plaisir..mais malheureusement ne dure pas longtemps; cote 161, nous avons pointé la balise du PP16; je me ravitaille en eau chez l'habitant. Tout en avançant nous buvons; la boisson Tonic, initialement prévue pour Laurent et pour moi, est bien appréciée par Jean Pierre et Alain. 

PP16 -PP17: petite route puis nous prenons au cap, c'est bon; traversée sur un chemin à l'entrée d'Emancé, Laurent et moi nous courons, nous cherchons la balise du PP17, nous ne trouvons pas. Le village est plein de Raideurs; malgré les indications des villageois nous ne trouvons pas; nous nous mettons à suivre des Raideurs, nous grimpons, la balise du PPI7 est là (nous ne l'aurions pas trouvée je pense); là encore des tonnes de boue Jean Pierre souffre, il craint les contractures et les crampes: je lui redonne 2 Advil. A la sortie du PP17, JDM nous double; nous ne les reverrons jamais, Philippe Janin ayant probablement surmonté sa défaillance apparente. 

 

PP17 -PP18: nous quittons Emancé; PS 13; chemin praticable bitumé, petite route de campagne; la Croix Charlemagne. L'organisation Turoom nous compte, nous sommes toujours 18 ème; chemin, route de campagne; Jean Pierre ne court plus, il marche d'un bon pas. Les autres équipiers alternent marche et course; à ce moment là j'ai un coup de "blues" J ' a i mal aux jambes, je marche aussi pendant un bon moment puis reprends course et marche (en fait j'ai raison car cela atténue les douleurs et permet d'avancer tout de même un peu plus vite). Le PP18, la Ferme Bourdignon, la balise est sur un transformateur. Laurent est en forme, il comprend que Jean Pierre ne pourra plus courir. Michel lui est serein, il se concentre sur la carte et le parcours. 

PP18 -PP19: route de campagne bitumée sur laquelle nous aurions pu récupérer du temps, nous sommes trois à courir tandis que notre capitaine marche à grands pas. Plusieurs kilomètres et la balise du PP19 est en vue, à droite du chemin, à l'entrée d'une carrière; Laurent y va. 

PP19 -PP20 /PR3: nous longeons la lisière de champs, des chemins détrempés, des lisières de bois, des ornières, enfin des tonnes de boue. Puis la route, plusieurs kilomètres, beaucoup de Raideurs marcheurs, très peu de coureurs. Notre moral est toujours bon. Je suis un peu frustrée, je voudrai que l'équipe avance plus vite, d'autant plus que le terrain s'y prête à cet endroit. Descente sur sente de Boigneville, traversée de la D l 16 par un petit pont, du bois, des sentiers. L'heure tourne mais l'horaire est bon; nous y serons, j'y crois. Boigneville est à l'approche. Les femmes de l'équipe Turoom nous attendent. Le bus (RATP) est là aussi mais nous ne le prendrons pas, nous le savons tous; l'idée d'abandon ne nous a jamais effleuré l'esprit, même pour Jean Pierre. Nous sommes tous les cinq fatigués, certains plus que d'autres. PR3 -PP20, il est 14 h 25; nous avons 35 minutes d'avance sur la barrière horaire et nous sommes 20 ème. Ravitaillement, repos, pause photo (Alain). Repérage sur carte pour Michel et moi (sur le capot d'une Clio), cela nous prend encore 20 min. Info sur la course, le GAG 1 serait 2ème. c'est super, je pense très fort à eux et aussi à tous nos amis du GAG qui nous attendent à Lèves; l'équipe 26 ayant abandonné, Orient'à fond premier encore une fois, l'équipe 7 (GAG1) serait deuxième; d'ailleurs les premiers seraient déjà arrivés. Nous sommes à nouveau interwievés pendant notre examen de carte. Nous repartons à 14 h 50 environ; Jean Pierre nous devance avec Alain. 

PP20 -PP21: nous repartons en trottinant, nous sommes tout de même fatigués. Laurent, lui. semble encore très bien. Nous rattrapons nos camarades Jean Pierre et Alain marchant avec d'autres Raideurs (équipes incomplètes) ou aussi très fatigués. Au bout de 2 kilomètres je me retourne et me rends compte que nous fermons la marche; nous sommes les derniers coureurs- marcheurs de l'épreuve, cela me contrarie. Je fais accélérer le rythme en trottinant, ce qui je pense incite Michel, Laurent et Alain à faire de même. Nous retrouvons très très vite après le PP20 la boue, cela devient vraiment très très éprouvant et lassant. Hormis Jean Pierre nous alternons tous les quatre course (lorsque nous le pouvons) et marche. La balise du PP21 est en vue; elle est comme la plupart des précédentes le long du chemin et nous ne pouvons pas la louper. Nous sommes plusieurs Raideurs et le GAG 2 est maintenant en tète d'un petit groupe de derniers Raideurs. 

 

PP21 -PP22: nous continuons notre longue progression à plusieurs équipes, dans des terrains toujours aussi catastrophiques. Comme au PP21, la balise du PP22 est le long du chemin. Laurent pointe pour la 21 ème fois. 

PP22 -PP23: nous avons donc remonté quelques places; nous empruntons le GR et dépassons Soulaires. Je ralentis mon allure et attends mes équipiers. Jean Pierre, Laurent, Michel me doublent, j'attends Alain qui faiblit. Des Raideurs nous doublent tous les deux. Alain souffre du pied droit et est obligé de s'arrêter. Opération à pied ouvert (et non pas à coeur ouvert); il se déchausse, une énorme ampoule sur le petit orteil vient de céder, il a vraiment mal; nous entourons comme nous pouvons son orteil de sparadra et il enfile une chaussette propre; je lui donne deux Advil (anti douleur); nous voici comme deux malheureux en plein milieu des champs de la Beauce. Alain n'est vraiment pas bien mais il est vraiment très courageux et il tient le coup; nous rattrapons tout de même nos amis et même le dernier groupe de Raideurs marcheurs. J'estime l'arrivée à peu près à 8 -9 km; je me trompe, il en reste au moins 12. Depuis déjà un moment Laurent sait que nous sommes hors délai: nous ne franchirons pas la ligne d'arrivée à 17 h 30; moi je ne m'en rends pas trop compte et cela ne m'obsède pas trop l'esprit. La PP23 nous attend, Laurent assure. 

P23 - PSI5 -PP24: après le Bois de Boisset nous arrivons sur le PSI5. Les Turoom Man nous annoncent environ 6 kilomètres à faire avant l'arrivée à Lèves; nous sommes à peu près un groupe de 12 à 13 personnes. Michel fait le point et nous annonce vouloir se faire plaisir (un petit dernier) en prenant au cap. Après sa brillante prestation qui dure depuis plus de 13 ou 14 h. et de plus selon lui le fait de prendre au cap va nous faire gagner 1 à 1,5 kilomètre ce qui n'est pas négligeable, nous sommes d'accord. Nous entrons donc dans un bois (traversée sauvage), taillis, puis nous traversons un champ, un 2ème bois, un talus de ronces incroyablement touffu, encore un champ, encore 200 mètres de difficultés selon Michel et nous nous retrouverons sur le chemin qui nous mènera droit au PP24. Effectivement nous nous retrouvons sur un chemin; la nuit commence à tomber, nous sommes seuls et isolés. Michel fait le point et nous annonce qu'il s'est "planté". Alors là, le Jean Pierre s'énerve; il n'en peut plus; il demande à son orienteur de nous amener rapidement à l'arrivée et d'arrêter 

"ses conneries". Il est environ 17 h 15 -17 h 30. Là nous rencontrons un "VTTiste" qui ne nous aide pas vraiment. Michel se reprend et nous remet aussitôt sur la bonne direction; en effet 300 à 400 mètres plus loin nous entrons dans un petit bois, où se trouve en contre-bas une route avec au bout la station de pompage, et la balise du PP24 sur laquelle nous arrivons donc en ayant marché au cap. 

PP24 -PS16: la nuit continue à tomber; nous atteignons le PS 16 où se trouvent deux Turoom Man qui nous félicitent et nous annoncent l'arrivée à 5 -6 kilomètres. Encore dis-je, au PSI5 c'était déjà la distance annoncée; enfin bon, nous y arriverons, nous vaincrons le RAID 28 pour tous nos amis du GAG qui nous attendent, pour Roger- Gérard et puis aussi pour nous; nous sommes tous exténués, je suis la seule à trottiner. Evidemment nous sommes à cet endroit les seuls Raideurs. 

 

PS16 -ARRIVEE: nous rejoignons le GR, parcours plat, traversée d'un village; Laurent a recoiffé sa lampe frontale; nous longeons une voie ferrée puis la rivière l'Eure; chemin boueux et herbeux; j'alterne marche et petit pas de course (je fais cela depuis 13 ou 14 heures). 

A ce moment là je pense très fort au GAG 1 qui est arrivé depuis plus de trois heures, à Patrick qui doit s'inquiéter (je ne savais pas que tous suivaient notre progression) de ne pas nous voir arriver; je crois que certains équipiers du GAG 1 sont déjà repartis sur Gif, vu l'heure tardive; nous sommes tous contents d'en finir. 

2, 3, 4 kilomètres..nous sommes au moins trois à cette heure tardive à jurer de ne pas recommencer le Raid: Jean Pierre, Laurent et moi; épeuve trop difficile, trop fatigante, qui nous a demandé beaucoup d'efforts physiques avant et pendant l'épreuve et puis aussi de la tension nerveuse. Michel et Alain ne font aucun commentaire. Pour ma part je pense au GAG 1, à Patrick qui doit s'inquiéter, à Roger qui va être fier de nous, enfin à tout le monde. 

4, 5 kilomètres, le GR n'en finit pas; la rivière est à notre droite, il fait nuit; enfin un pont, nous hésitons à le prendre, est-ce le bon ? nous nous engageons tout de même; oui, des lumières sont proches, c'est là, nous y sommes! 

Nous nous sommes mis d'accord pour courir les derniers mètres main dans la main. Nous entrons sur le stade, c'est super. 

J'entends évidemment le commentateur du RAID mais surtout Isa- Patrick et tous nos amis du GAG qui nous attendent, super ! ! Je suis très émue. Valentin vient à notre rencontre. 

Encore 100 mètres, voilà la ligne d'arrivée franchie !! Il est 18 h 30. 

Applaudissements, félicitations, remise de lots, podium..tout y est. Embrassades, tout le GAG est là. 

Merci: Gérard, Monique, Isabelle, Roger. Jean Luc, Alain, Marianne, Patrick, Charles. Claire Noëlle. Valentin. Michel (ami de Roger). Merci à vous tous. 

 

Après la course; 

 

Douche chaude très appréciée, cela fait un bien énorme. Repas chaud, les commentaires vont bon train. Retour à Gif, nous avons nos chauffeurs. 

Félicitations **de Marylène (pour l'équipe GAG 2): 

Tout d'abord à mes équipiers: -Laurent, très bien tout au long du parcours, bon pointeur, facile pour lui. -Mon capitaine, très loquace au départ, râleur, qui donne des instructions, puis qui se calme comme toujours au bout d'un certain nombre de kilomètres. 

Bravo, il a été courageux car la fatigue et les douleurs l'ont pris assez tôt. Aurait pu mieux faire mais bravo tout de même, il a vaincu le RAID! -Alain, l'inconnu pour lui, habitué aux épreuves difficiles ( Mont Blanc) mais d'un autre genre, il a tenu le coup, a beaucoup souffert en silence; il a fait preuve de beaucoup de ténacité et de volonté de réussite pour le groupe, bravo à toi Alain. -Orienteur, grand coup de chapeau à toi Michel. Je crois que nous ne te féliciterons et te remercierons jamais assez car c'est bien grâce à toi que nous y sommes arrivés; j'ai apprécié (tes conneries, dixit Jean Pierre) et j'ai toujours eu une grande confiance en toi; ta progression en orienteur durant cette année 98 a marqué des points (voir Roger). 

Merci à tous les quatre pour cette superbe épreuve et merci aussi à l'équipe 1 qui nous a entraîné. encouragé et qui y a cru jusqu'au bout. Félicitations à Gérard et Roger et merci aux supporters. 

Marylène 

 

Le lendemain, lundi 18 janvier, les projets; 

 

Journée repos; nettoyage (et ce n'est pas peu dire) des chaussures. Rangement du matériel; mise au point et enregistrement des boissons et de la nourriture con- sommée. Discussion chez les Diau avec notre capitaine Roger. 

Pour ma part, après une nuit de sommeil et une telle émotion vécue à l'arrivée et puis aussi la satisfaction d'avoir terminé l'épreuve de 74 kilomètres dans des conditions tout de même difficiles, je suis prête à repartir pour la version de l'an 2000; jamais deux sans trois: - 1 ère fois : hors délai en cours de course. - 2 ème fois: hors délai à l'arrivée et toutes les balises pointées (ou presque), équipe complète. - 3 ème fois sera la bonne avec toutes les balises, une équipe complète et surtout avant la fermeture 

et la dernière barrière horaire (de l'arrivée). 

Lundi soir: je prends des nouvelles de mes équipiers. Tout le monde a des douleurs plus ou moins prononcées; Michel, lui, est le seul de l'équipe à avoir des problèmes d'orteils, d'ampoules, (et Alain qui soigne son petit orteil). Sur cinq, nous sommes trois à vouloir repartir l'an prochain: -Laurent: baliseur, -Michel: orienteur, et la féminine de l'équipe: Marylène, infirmière etc.. 

Les candidatures sont ouvertes, le GAG 2 recrute, peut être parmi: -Christian M. -Jean Claude G. -Yvon C. ...etc.. et qui le désire: 2 titulaires et 1 remplaçant. Les inscriptions seront closes le 30/09/99; un programme d'entraînement sera établi, des règles seront à respecter, des réunions et des dialogues auront lieu en temps opportun. 

Un grand bravo: 

Aux deux équipes du GAG qui ont réussi une très grande performance en franchissant la ligne d'arrivée après 74 kilomètres d'effort physique ( ah, la boue !!), psychologique "le moral" étant déterminant dans ce type d'épreuve, tout en faisant preuve d'une très grande vigilance pour trouver les balises. Bravo et merci à Marylène.pour son récit si vivant (passionné même ..et passionnant !). 

 


Compte rendu de Alain M.

Départ : PARKING CARREFOUR CENTRE COMMERCIAL ULIS 2. 

Arrivée sur le parking vers lh 50'. Il pleut. Patrick D.,comme un bon capitaine qu'il est,est arrivé avant nous et a déjà le parcours en mains. Pas de perte de temps. Nous nous installons Marylène D.,Michel G.,Jean-Luc D.,et moi dans la voiture de Gérard L. pour tracer l'itinéraire. Apparemment pas de difficultés,au moins pour les premières balises qui semblent être placées sur des chemins que nous connaissons. On trace le parcours le plus longtemps possible et,comme l'an passé,on rate le départ,de peu,mais raté quand même. Isabelle C. est passée nous encourager et Marianne C. a le sourire malgrés la pluie. 

PP01 : LE VAL COURCELLE,parking Intermarché. 

Enfin c'est parti. On doit suivre l'équipe lièvre jusqu'à la balise. Cela va vraiment très vite,c'est des lièvres de course qu'ils nous ont mis!! Je me rend tout de suite compte que mon sac à dos est trop chargé. Nous arrivons sur le parking 45' après le départ. Je n'ai pas vu qu'il y a deux pinces et je fais la queue devant une alors qu'il n'y a personne à l'autrejean- Luc s'impatiente. En plus j'ai trop chaud et j'enlève mon pantalon de K.WAY là Jean-Luc ronchonne et Marianne rigole. 

PP02 : BOIS DE VAUGONDRANsortie ouest. 

Pas de problème de parcours,mis à part Patrick qui tombe deux fois en glissant dans la boue,ni de recherchera balise est placée en haut du chemin bien visible. Malgré la gadoue et la flotte tout va bien pour Marianne. 

PP03 : «POSTE DE CONTRÔLE-ARRÊT OBLIGATOIRE »,entre les deux carrières. 

A la sortie du bois on part à droite pas de bol c'était à gauche. Jean-Luc se rend compte de l'erreur assez vite(environ 200 m)et nous remet dans le bon sens. On éteint les frontales pour ne pas signaler le chemin aux autres équipes. Sans lumière la progression est très difficile dans la boue et les ornières et je ramasse une gamelle de classe 1. Dans le bois nous rallumons. Cap au 260 pas de problème,nous arrivons pile entre les deux carrières mais nous passons environ 10' à chercher la balise. Marianne a toujours l'air contente.

PP04 : A 200 M, AU NORD DE LA FERME DOINVILLIERSsur le PR (parcelle 13). 

Celle ci,pas de lézard,on sait où elle est. Gérard L. est sur le bord de la route et nous donne notre classement : 8 ou 9eme. Au pied de Pescalier,qui monte sur l'ancienne voie ferrée, l'équipe No:26 nous rattrape,nous bouscule pour passer et la "pouf du groupe râle à cause de « tous ces traînards qu'il va falloir doubler et de la galère que ça va être je t'explique pas etc...etc.. ». C'est ça le problème des courses populaires,il n'y a pas que des athlètes de très haut niveau comme elle,il y a aussi un sacré paquet de poireaux dans le tas. Arrivés en haut on ruse,nous tournons à droite,vers le château de Meridon,dans un chemin que nous prenons souvent à l'entrainement et que nous connaissons bien. Nous éteignons de nouveau les frontales. La progression est encore plus difficile que tout à l'heure : le chemin est très étroite en dévers et par endroits c'est un vrai torrent. Charles G. a beaucoup de mal,il est obligé d'enlever ses lunettes à cause de la buée et c'est vraiment très dur pour lui. Une fois arrivés sur le plateau nous rallumons et nous allons directement sur la balise. Nous 

apercevons quelques lumières assez loin de nous et nous sommes seuls. Sur cette balise nous avons sans doutes pris une des meilleurs options d'approche,mais il semble que Charles soit éprouvé. Marianne pète le feu,Patrick encourage tout son monde et Jean-Luc lit sa carte. 

PP05 : CROIX DE CHOISEL. 

Pour celle ci pas d'inquiétude non plus on sait où elle est,pas de problème d'approche,on arrive dessus sans avoir à chercher. L'angoisse c'est que Charles vient d'avoir ses premières crampes en voulant enjamber un arbre. Pour lui ça va pas être de la tarte,i 1 reste encore au moins 60 bornes. A part Charles tout le monde va bien. Il pleut toujours. 

PP06 : APRES LES VESTIGES DE LA PETITE BRETAGNE. 

Maintenant nous sommes sur des chemins inconnus. Pas de difficultés d'orientation,dans la côte on prend bien le chemin à droite le long du mur du château de Dampierre,à cet endroit beaucoup d'équipes iront tout droit (dont le GAG 2). En haut de ce chemin très boueux,parfois transformé en ru,on fait une petite erreur,on prend à droite,raté c'était à gauche. C'est vite rectifié (demi tour après 150m). On aperçoit les lumières des équipes qui se sont trompées au mur,donc extinction des nôtres et c'est reparti pour quelques centaines de mètres en aveugle dans un chemin plein de trous et boueux. Dans le bois on rallume. Le chemin est vraiment pourri,plein d'ornières et bien gras. On a de la boue au dessus des chaussures et il faut prendre les bords. Charles suit Jean-Luc de près,il ne voit pas une souche et nous tente une figure style"triple Axel piqué". Lui sur ce coup là ce qu'il a bien réussi c'est surtout le piqué. Il se relève et repart en secouant la tête,bon ça a l'air d'aller mais il nous a fait peur. Le chemin est de plus en plus large et de moins en moins boueux en plus il descend. On en profite pour se décontracter. L'équipe des Ulis nous rattrape et nous double. La balise est sur le chemin. 

PP07 : PC 1 LES VA UX DE CERNA Y,aller pointer à l'abri O.N.F. 

Barrière horaire 7h.—DISQUALIFIANT— Il suffit de suivre le chemin ,aucun problème de navigation. Nous arrivons droit sur l'abri et nous retrouvons les Ulis. Nous pointons en 6 ou 7eme position. Depuis qu'on a vu Gérard on a gagné 2 ou 3 places,ça va pas mal. Ce qui va moins bien c'est Charles,il parle d'abandonner. Il est naze et il reste quand même plus de cinquante bornes à faire. Il a peur de ne pas pouvoir finir et de galérer,si il craque en pleine pampa,pour se faire rapatrier. On y va tous de notre petit mot d'encouragement,Charles sert les dents et on repart. Les Ulis repartent en même temps que nous et Marianne commence à ronchonner après eux. 

PP08 : ENTREE ANCIENNE CARRIERE, route des Franchisés, 100m Sud parking. Une photo après le pont,une autre au bas de la montée,et on attaque la grimpette. Ca glisse fort et ça monte dur,très dur même. Espérons que Charles va passer l'obstacle sans trop souffrir. Tout le monde est en haufdirection la balise. On est tranquilles on connaît le coin. Roger P. et Gérard L. nous avaient placé une balise à cet endroit lors d'un entraînement de nuit. On a pris un autre itinéraire que les Ulis. Dans la descente ,entre les rochers très raide et très glissants,Charles tombe encore deux fois lourdement. C'est mal barré il a l'air vraiment fatigué. La balise est trouvée tout de suite,Les Ulis ne sont pas là. 

PP09 : LA PIECE DE LA RIGOLE. 

Là attention il y a un changement de parcours. Orientation facile la balise est bien visible et l'équipe des Ulis nous rattrape. Jean-Luc râle un peu parce que l'on a perdu du 

temps pendant le ravitaillement ce qui a permis aux autres de nous rejoindre. Du coup Marianne fait la gueule pourtant la pluie semble vouloir s'arrêter. 

PP10 : CARREFOUR DES BOIS BLANCS 

Le jour commence à se lever. Les Ulis hésitent sur le chemin à prendre,on en profite pour les lâcher. Pas de difficultés de navigation. On ravitaille sur une table de picnic. La pluie nous a lâché les baskets mais pas Les Ulis. Les revoila. On les laisse repartir devant en espérant qu'ils fassent une erreur. 

PP11 : CARREFOUR D'ANGIVILLIERS. 

Il fait jour. Orientation facile il suffit de suivre le chemin,balise visible,pas de problème. Au PS 9 on nous indique notre place,5eme,on a encore gagné une place. Les Ulis sont derrière nous. Mais ils arrivent et nous doublent. Marianne commence à bouillir. Distribution d'Advil et d'Hexaquine pour Charles. 

PP12 : PARKING DE L'ETANG D'OR. 

Un peu de chemin et beaucoup de route. Charles demande de temps en temps d'arrêter de courir.Je commence à avoir du mal,ce sac à dos n'est vraiment pas adapté pour la course à pieds. On pointe la balise en même temps que Les Ulis. Mais quand est-ce qu'on va les lâcher ces suceurs de boussole??? Hein Marianne ??? 

PP13 : LE PONT DE LA DROUE, traversée de la N10 par ce pont. 

Barrière horaire 1 Oh—DISQUALIFIANTE— Pas d'ennuis au début,mais lors de la partie au cap,on dérive un peu,et on arrive légèrement au nord du pont. Il nous faut donc longer la N10 sur environ 200m jusqu'au pont. Les contrôleurs gueulent un peu mais c'est bon on a la balise. Les Ulis sont toujours là. Marianne va craquer 

PP14 : AU BORD DE LA DROUETTE, après un petit pont piétons,sur sa rive nord Ce matin, au départ, les organisateurs nous ont signalé un changement de parcours à respecter impérativement (zone de chasse). Jean-Luc s'énerve un peu après que Patrick lui ai demandé plusieurs fois s'il était bien sûr d'être sur le bon chemin. Surtout que pour une fois Les Ulis ne prennent pas le même itinéraire que nous. Mais nous arrivons à la rivière presque en même temps. Là ça se complique un peu. On cherche la balise mais on n'est pas assez loin. En fait on n'a pas bien lu la feuille de route. Jean-Luc prend la bonne direction assez vite et Les Ulis s'accrochent. Au passage d'une route ils hésitent à nous suivre et on leur prend 200-3 00m d'avance. On pointe avant eux. Pourvu que ça dure. 

PP15 : ORPHIN, station d'épuration. 

Barrière horaire 12h-DISQUALIFIANTE- On suit le chemin pas de problème. Rencontre avec des chasseurs sympathiques qui nous prennent en photo. Au pointage on est toujours devant Les Ulis ! ! ! OUF ! ! ! 

PP16 : COTE 155,9,au nord de sauvage. 

Juste après la balise 15 une côte sévère et longue nous attend. Les Ulis en profitent pour nous rejoindre. Ils nous doublent. On les laisse partir devant et on prend une option plus courte (on a demandé le chemin à un promeneur). On passe le PS avant eux mais ils nous 

rattrapent dans la descente et là ils ne font pas l'erreur de nous doubler. Ils restent scotchés derrière nous et nous suivent jusqu'à la balise,ça commence à devenir pénible. Une envie de meurtre passe dans le regard de Marianne. Nous rattrapons l'équipe qui nous précédait. La lutte est ouverte pour la quatrième place. Advil pour tous et Hexaquine pour les autres. Au grand soulagement de tout le monde Charles semble ne pas trop souffrir. 

PP17 : SUR LE CHEMINA L'EST DE L'EGLISE^ prendre en face du lavoir. 

Petite erreur vite rectifiée (on est partis à droite sur la route alors que c'est à gauche). Mais l'équipe vidéo arrive et sa présence nous remet dans la bonne direction. On prend un chemin qui monte super raide. La balise est sur le bord du chemin qui est très encaissé et bien boueux. La vache, c'est tellement raide et gras que j'ai du mal à grimper pour aller pointer. Je commence à être vraiment cuit. Les Ulis sont toujours là. Marianne cherche une arme. 

PP18 : FERME BOURDIGNON 

Entre les balises 17 et 18,navigation facile. Marianne a trouvé un flingue et veut faire un carton. C'est en arrivant dans le village que Patrick porte le coup qui va être fatal aux Ulis. En sortant du bois il suit de près,avec Charles,l'équipe des Ulis,qui,confiante de les voir juste derrière part,sans hésiter,à gauche. Au bout de 20m Patrick s'arrête pour relacer sa godasse. Marianne,Jean-Luc,et moi nous consultons la carte juste à la sortie du chemin et nous voyons qu'il faut prendre à droite. Nous appelons discrètement Patrick et Charles. Nous partons sur la pointe des pieds,les autres ne se rendent compte de rien et c'est là que la course se joue entre eux et nous. On pointe plein pots,on repart à fond et on cours le plus longtemps possible,Charles sert les dents,moi aussi. On en profite pour lâcher l'autre équipe dont l'élément féminin n'est plus très frais, d'ailleurs elle fera un malaise à l'arrivée. Hé!! Hé!! N' est pas Marianne qui veut Nous ralentissons l'allure une fois hors de vue des deux autres équipes,que nous ne reverrons qu'à LEVES. Plus tard nous apprendrons que Les Ulis on pointe 2mn après nous,qu'ils ont rattrape l'autre équipe et que comme ils sont nuls en navigation ils sont restés avec eux jusqu'à l'arrivée,qu'ils franchiront 20mn après nous. Et en plus ils se feront prendre la 4ème place pour 5 secondes. Enfin en attendant nous sommes 4ème. On progresse. Marianne a rangé le Riotgun et a retrouvé le sourire. 

PP19 : CARRIERE DE SABLE BLANC DE LA FOSSE A MANGERaprès la cote J37,7. On fait on bon bout de chemin en plaine et personne n'est en vue. Espérons que cette fois ils sont lâchés définitivement. Dans la carrière il y a un chasseur à l'affût il n'a pas l'air très heureux de nous voir. Quand je lui dis que derrière nous il y a environ cinquante équipes il replie ses gaules et remonte dans sa voiture. Les petits lapins sont contents. Juste après la balise on croise les video men. C'est pas encore sur ce coup là qu'on sera sur la cassette. Marianne jette un coup d'oeil inquiet en arriéreras d'Ulis à l'horizon. 

PP : 20 BOIGNEVILLE,Ferme sur la D3295. 

Barrière horaire 15h~DISQUALIFIANTE— Itinéraire sans difficulté. A part la fatigue qui se fait sentir et les pieds qui brûlent tout va bien. Tout le monde semble supporter l'épreuve correctement. C'est Charles qui donne le rythme. La bonne humeur est revenue depuis que les autres ne sont plus collés à nous. Je pointe à la ferme et on repart. Moi je n'ai rien vu mais Patrick a aperçu l'équipe 26 arrêtée dans la cour de la ferme. Apparemment les supers athlètes sont en difficulté. Si effectivement c'est eux nous sommes 3ème. On commence à croire au podium. 

PP : 21 LA QUEUE DE RIBOUT,ouest Harleville 

Pas de d'angoisse on suit la route, loin devant on voit l'équipe qui nous précède. Les 2ème ??? Environ 3km sur route,moitié côte et moitié plat dans la plaine,nous marchons. Arrivés à la balise nous voyons Les Ulis assez loin,bon faut pas dormir,ils seraient capables de nous rejoindre. Nous repartons en courant et c'est Marianne qui donne l'allure. Heureusement le chemin pénètre dans un bois et il va y avoir un peu de navigation. C'est là qu' on peut faire définitivement la différence avec eux. 

PP : 22 LA VIGNEAUX VACHES. 

Cette fois Charles en a vraiment plein les bottes,lui qui ne dit jamais rien ronchonne parceque l'on s'est trompés d'une centaine de mètres et qu'il faut revenir un peu sur nos pas. La fin du parcours va être longue pour lui (reste environ 12km). Balise trouvée tout de suite. Pas d'Ulis en vue. 

PP : 23 LE BOIS DE BOISSET. 

Pas de problème de navigation. Le chemin est bien gadouilleux mais on commence à avoir l'habitude. Par contre j'ai du mal à suivre quand Charles court devant. On vient de faire 3 ou 4km en plaine et on ne voit personne derrière. Le podium se rapproche et Les Ulis ont l'air largués. 

PP : 24 LES ARDOUINS.après la station de pompage. Cote 119. 

Après le PS on entre dans un bois et il faut faire un peu de navigation. C'est bon pour nous ça,en orientation Jean-Luc tout seul est largement meilleur que les 5 des Ulis réunis. On prend quelques raccourcis pour éviter de monter et de redescendre. A un passage de fossé assez raide,Charles se dit désolé car lorsqu'il tend la main à Marianne ce n'est pas pour l'aider mais pour lui demander son aide. L'arrivée approche et l'humour revient. Navigation impec. On tombe direct sur la balise,cette année on les a toutes. Au PS on demande notre classement au contrôleur,il ne veut pas nous le dire. On espère la 3ème place!!!. 

 

ARRIVEE A LEVES On suit le GR de Pays de la Vallée de l'Eure,bien balisé on ne se pose pas de question. On y va. Peu après le PS l'équipe video nous arrête pour nous poser quelque questions. Nous demandons une nouvelle fois notre classement mais ceux là non plus ne veulent pas nous renseigner,les chiensjusqu'à l'arrivée ils vont nous laisser sans savoir notre place exacte. Le temps passe et il faudrait repartir vite fait. Ce serait idiot de se faire remonter à 3-4km du but. Le reporter nous a dit qu'il restait 3km. Ouais ben ces km là ils font plus de 1000m! ! ! ! à moins que dans l'Eure les mètres soient plus grands qu'ailleurs. Bon dieu qu'ils sont longs. Nous longeons l'Eure depuis un bon moment et le pont de la Source de Miscouard n'est toujours pas en vue. J'ai l'impression qu'on se traîne de plus en plus. Ca me ferait vraiment chi... d'être rattrapé maintenant. Ca y est le pont est traversé et le stade est devant nous. Nous nous arrêtons quelques instants pour regrouper nos forces et c'est parti pour les 200 derniers mètres. Il faut passer sous la main courante du terrain,c'est dans ces moments là que l'on mesure le degré de fatigue atteint. C'est déjà pas facile de se baisser pour passer dessous mais pour se redresser après bonjour! ! !. Un petit bout de piste et bientôt la 

banderole. Une nombreuse délégation du GAG est là pour nous accueillir et ça fait sacrement plaisir de voir autant de monde de chez nous. C'est fait l'arrivée est franchie. Séquence émotion; ces quelques instants très forts partagés avec tous valent vraiment les 12 dernières heures passées à en baver. Roger nous annonce que nous sommes la dème équipe arrivée,et comme on a toutes les balises notre classement est confirmé. 3ème participation au RAID 28 et premier podium. Après la déception de l'an passé on savoure encore plus. Distribution de cadeaux et direction la douche. Super! ! ! ! Cette année l'eau est chaude,quel pied! ! ! !. A propos de pieds je ne sais pas dans quel état sont ceux des autres mais les miens on morflés (ongles noirs,ampoules éclatées et plaies sous la voûte plantaire). Après la douche,une bonne plâtrée de pâtes pour commencer à récupérer les calories brûlées,un cachet d'Aspirine pour éviter les courbatures et c'est l'heure d'un premier bilan. D'abord bravo et merci à CHARLES qui a souffert pendant plus de 60km,qui a même pensé à abandonner au bout de 20km. Finalement il a serré les dents nous l'avons serré d'un peu plus près et il a tenu jusqu'au bout. Encore BRAVO et MERCI. Félicitations à MARIANNE qui était vraiment en très grande forme. Elle a courue toute l'épreuve en souriant même dans les pires passages boueux et dans les côtes les plus dures. Ils n'y a que Les Ulis qui soient arrivés à l'énerver et à lui faire perdre le sourire. JEAN-LUC nous a guidé très sûrement en ne faisant pas d'erreur ni sur les itinéraires à prendre ni sur les approches des balises. Il est très content de nous tous et estimant que nous avons rempli notre contrat en montant sur le podium,nous dit que l'année prochaine nous le ferons en touristes. PATRICK a été,comme d'habitude,un capitaine irréprochable, n'oubliant jamais l'heure des ravitaillements et ayant toujours ,au moment opportun,un mot d'encouragement pour chacun. Merci aussi à ROGER P. et GERARD L. pour les entraînements de nuit qu'ils nous ont concoctés et qui nous ont fait progresser aussi bien en orientation,qu'en facilité de course la nuit. Bon et bien maintenant on attend le GAG 2 qui est toujours en course. Les arrivées des autres équipes s'égrennent et les nôtres ne se pointent pas.On commence à s'inquiéter. Mais les organisateurs nous disent qu'ils sont sur le parcours et que tout va bien. Alors attendons.... La nuit est tombée et GERARD L. est parti à leur rencontre avec de la lumière. Enfin ils sont annoncés à l'entrée du stade. Ils font comme nous et regroupent leurs forces avant les derniers 200m. Cela dure un bon moment,elles doivent êtres sacrement éparpillées leurs forces. Ca y est ils sont repartis et ils franchissent la ligne tous ensemble,et en courant,sous les aplaudissements des amis du GAG. Là aussi il y a une belle séquence émotion. Marylène et Laurent on l'air en forme,Alain et Michel semblent un peu touchés et Jean-Pierre parait un peu plus atteint mais,dans l'ensemble ça va à peu près ,et ils ont fait mieux qu'en 1998 puisqu'ils avaient étés mis hors course et n'avaient pas pu finir. Dommage pour eux car apparemment ils sont hors délais d'une demi heure. Mais ils ont passé la ligne au.complet ce qui est déjà une sacrée performance car sur 50 équipes au départ ce matin il n y en a que 19à l'arrivée dont 15 seulement sont complètes. A mon avis des 3 raids aux quels j'ai participé celui ci était le plus dur physiquement à cause 

de la boue,dans laquelle nous avons barbotes pendant au moins les % de la course,des nombreuse côtes et de la pluie qui nous a rafraîchie toute la nuit. Par contre la navigation et la recherche des balises m'ont parues plus simple que les années précédentes. Il faudra demander l'avis de Jean-Luc à ce sujet. 

En conclusion on peut dire que le —RAID 28 —1999— aura tenu toutes ses promesses: difficultés diverses,parcours super,organisation au dessus de tous reproches,bénévoles présents et sympathiques. Mais surtout une magnifique présence du GAG ,dans son ensemble,pendant toutes les phases du raid ,de la préparation à l'arrivée. 

MERCI A TOUS ET A L'ANNEE PROCHAINE 

Alain M. 

PS: au moment ou je finis d'écrire ces lignes Jean-Luc a changé d'opinion au sujet du raid de l'année prochaine. Tous comptes faits on ne va pas y aller en touristes. Nous reprenons les entraînements spécifiques-RAID 28-au mois de Mai !!!!!!!! 

 


Raid 28-17 Janvier 1999 

Le point de vue de Jean-Luc ou C'estmafautec'estmafautec'estmatrèsgrandefaute .. 

Parking de Carrefour Centre commercial ULIS 2 dans la voiture : c'est l'instant crucial ; l'expérience de l'année passée a été très utile et avec mon Cher Alain nous avons épluché et tracé le parcours jusqu'à la balise 13. Toute la partie de nuit a donc été repéré. 

PP01 : les 1 e r e et 2 e m e fautes. A peine parti, en retard comme d'habitude (pour une fois, je n'étais pas ie dernier), je me rends vite compte que 7,2 kg à porter, c'est trop, c'est même beaucoup trop. En route vers la PP01, j'accélère un petit peu sur les bassins pour remonter vers la tête de la course et subis une 1 e r e y ^yde mon Capitaine (qu'estcequilapum'engueulercejourlà). 

PP03 : les 3 è m e et 4 è m e fautes. Nous étions parti depuis environ 1h30 et je venais de me refaire y*" y par mon Capitaine (qu'estcequilapum'engueulercejourlà) car nous n'avions pas encore effectué la première pause repas. Je dégustais donc une tranche de pain d'épice tout en mal-épluchant la carte et au sortir de la forêt de Vaugondran, je suis parti à droite sans regarder la boussole. Il faut dire que j'étais persuadé de sortir coté sud et pas coté ouest. Une 4 e m e faute qui n'a donc rien à voir avec le bol. Qu'il est gentil avec moi mon Cher Alain. 

PP04 : la 5 è m e faute. Rien à redire sur le passage de la carrière. Nous y avons normalement cherché la balise. Après l'avoir quitté, effectué une rencontre (merci à Gérard, fidèle réconfort des troupes encore fraîches), contourné le domaine de St Paul, j'ai choisi de prendre le chemin de gauche qui remonte vers Méridon en serpentant dans la boue plutôt que de prendre celui qui longe la clôture du domaine par la droite, un peu plus raide il est vrai Quelle est longue cette phrase ! Evidemment, le 2 e m e est plus court et plus facile car moins glissant. Bilan, entre 5 et 10 minutes de perdu d'après un test effectué la semaine suivante. Qu'il est gentil avec moi mon Cher Alain quand il écrit "une des meilleures options d'approche". 

PP06 : la 6 è m e petite faute. Et oui, il y a les grosses fautes et puis les petites fautes. Après une bonne option, un mauvais choix en bordure du parc du château de Dampierre. Par contre, les 150 mètres de mon Cher Alain ne sont que 50 m dans ma mémoire. 100 mètres pour 75 km, faudrait pas que je chipotte. Tiens, je n'ai pas le souvenir d'une y ^ y de mon Capitaine (qu'estcequilapum'engueulercejourlà). 

PP07 : la 7 è m e faute. Nouvelle y*"y de mon Capitaine : "tu vas trop vite", verdict qui tombe sans appel (qu'estcequilapum'engueulercejourlà). Pourtant j'avais ralenti l'allure, soucieux des difficultés qu'éprouvait Charles. 

PP09 : les 8 e m e et 9 e m e fautes. Changement d'emplacement de balise au dernier moment. Pour y aller, j'ai choisi le parcours initial, indiqué sur la carte et hors forêt. Mais, il emprunte les deux cotés d'un triangle. Peu mieux faire ! A la balise, tout en mangeant et consultant la carte, je ne m'aperçois pas que mes petits camarades sont passés devant. Moi, je les attends bêtement. Merci à Jean- François des Ulis de me renseigner. Là, j'ai du forcer pour vous rattraper. J'aurais du y ^ y mon Capitaine pour m'avoir oublié. 

PP13 : pas de faute (et oui, ça arrive), mais pas d'accord. Après un début de traversée de la forêt de Rambouillet sans difficulté car empruntant des chemins bien marqués, nous arrivons au bout de l'étang d'or. J'opte pour une chemin marqué sur la carte plutôt que la traversée sauvage en direct à travers un semblant de marécage (du moins à son début). Mon Cher Alain, ta dérive, je la trouve un peu sévère. A partir d'ici, tout le parcours préalablement déchiffré dans la voiture a été couru. Maintenant, il faut de nouveau déchiffré. 

PP14 : la 10 ème, ma plus grosse faute . Nouvelle y * " y de mon Capitaine qui s'inquiète et doute des chemins que je lui fait parcourir, (qu'estcequilapum'engueulercejourlà). Nous coupons à travers champs, ne passons pas par la grille, ne touchons pas 20.000F (je dois me tromper de jeu), ne sommes pas 20.000 en arrivant au port (je dois me tromper de tragédie), mais 10 au petit pont au bord de la Drouette, les Ulis nous ayant rejoint. Et là, pendant une bonne dizaine de minutes je touche le fond, car j'interprète mal les indications que me conte Dame Marianne. Elle s'est accaparée le Road-Book (ndr). Je mélange rive nord et rive sud, et cherche à positionner une I4 e m e balise qui ne l'est pas. La voix de Dame Marianne finit par dissiper les brumes de mon cerveau, et je réalise qu'elle est située (la balise, pas Dame Marianne) dans un espace de 3 km le long du cours d'eau. 

PP17 : la 11 e m e, et encore, pas vraiment. Descendant du parc animalier vers le village de Sauvage, mais où est situé le lavoir qui doit nous indiquer le chemin. Pas sur la carte en tout cas. Pour moi, c'est une passante qui nous met sur le bon chemin. Nos souvenirs ne sont donc pas les mêmes mon Cher Alain. Incertitude ou erreur, tout est une question d'interprétation, chacun la sienne. Mais tu as raison, put... qu'elle était dure la côte. 

PP18 : Là, je ne suis pas d'accord du tout, mais alors pas du tout, mon Cher Alain. Dans mes souvenirs, ce n'est pas à la PP18 que nous lâchons les Ulis mais au village de Boigneville à la PP20. Enfin, quelle importance, nous les avons lâchés et c'est le principal. 

PP 22 : La vigne aux vaches et la dernière erreur (recensée). Dans le bois, je prends à gauche, alors qu'il fallait aller tout droit pour rejoindre le GR de Pays de la Vallée de l'Eure. A la vallée au loup Marianne secoure Charles d'une main ferme. Moi j'oblige mes partenaires d'infortune à crapahuter dans une pente raide pour retrouver un chemin convenable. Nos souvenirs se mélangent de plus en plus avec mon Cher Alain. Le reste n'est que fatigue, joie et plan sur la comète. J'ai certainement dû me faire y * y par mon Capitaine (qu'estcequilapum'engueulercejourlà). Ma mémoire me fait défaut. 

Conclusion : > Les liens qui nous unissent tous les cinq sont un peu plus forts à chaque aventure-galère. > Dame Marianne est embauchée pour me conter fleurette l'an prochain. T'as promis dis. > Merci Alain pour ton compte-rendu. Je me suis bien amusé à te lire, te relire et à consulter 

les cartes. > Mais où est passé la 13 è m e FAUTE ? 

Article : Raid 28 1999 - Id : 758 - Date : 19/01/1999 - Mise à jour : 15/06/2020 16:22:17 - Création : 12/06/2020 14:29:40 - Auteur : DidierD
ECK V1.0 - 11/04/2022