150809 -1 Trail de l'Ubaye été 2015

GAG  saison  2015 - 2016         Ref CRGAG150809-1

COURSE :   Trail de l’UBAYE                Lieu : Barcelonnette ( 04400)

    Site de l’organisation :  http://ubaye-trail.fr

Distance:  42- 23- 12 km     D+ : 2560- 1070- 600 m                                

Date : Dimanche  9 Août 2015

                            Compte rendu : Anne Marie P. & Bernard B.

Résultats :

 

 

Distance	Nom	Cat	Temps	Clas./ total	Clas./ cat	Note
42 km	SERGE R.	VM2	7  59  46	373/ 399	49/ ?
42 km	ANNE MARIE P.	VF3	8  40  59	397/ 399	1/ 2	PODIUM
23 km	BEATRICE P.	VF2	4  33  08	576/ 624	18/ ?
23 km	BERNARD B.	VM3	4  47  25	594/ 624	23/ ?
12 km	ANTONY Anne	SM	1  07  08	13/ 268	5/ ?	hors GAG
	MICHEL M.	VM3	1  19  24	46/ 268	1/ ?	PODIUM
	CLAUDINE M.	VF3	2  10  34	245/ 268	3/ ?	PODIUM

 

Informations complémentaires, temps extrêmes :

- 42 km           3  52  04 – 8  41  19

- 23 km           1  54  45  -  5  56  01

- 12 km           0  55  42  -  3  43  01            

 

COMMENTAIRES  d’Anne Marie P.

                                                                   Le Trail de l’UBAYE

Je m’étais lancé des défis difficiles pour moi vu ma vitesse et les barrières horaires. J’ai

 été arrêtée  à l’Altispeed au col de l’Iseran à la dernière barrière horaire. Mon cœur de vétéran ne  me laissait pas aller plus vite

Après j’étais angoissée car j’avais peur  de ne pas pouvoir passer la 1ere barrière

Horaire au trail de l’Ubaye, à 15km et 700m de dénivelée  en 2h30.

 

Au départ Bernard m’avait lâchée, il n’y avait plus que Serge mais il a filé comme une flèche. Rapidement je me suis trouvée à la montée avec le serre fil qui n’avait pas très envie d’être là. Il ne faisait que des réflexions désagréables.

En haut de la côte Bernard m’avait dit ce n’est que de la descente mais déception, toute la 1ere partie n’est que faux plat et petites montées et quand la descente a vraiment commencé sous la pluie , je ne pouvais avancer (embouteillage sans pouvoir doubler)

Au ravito et barrière, j’étais juste à l’ heure mais le serre fil nous a réuni pour envisager

la suite .Il voulait nous faire arrêter, car à cet endroit nous étions véhiculés  jusqu’à Barcelonnette et il nous disait si vous ne courrez pas dans la montée vous ne passerez pas.

Au bout de quelques minutes , je vois partir une fille , je la suis et il me dit « de toute façon je t’arrêterai si tu traînes trop. (Tous les autres lui avaient obéi ).

Je savais que  nous avions 2h pour les 600m , c’était plus abordable.

Dans la montée j’ai doublé l’autre coureuse qui avait des crampes et préférait me suivre

Elle ne se gênait pas pour faire des réflexions au serre fil car elle l’avait déjà eu il y a

4ans et il décourageait déjà.

Arrivées à la 2^e barrière nous avions ½ h  environ d’avance mais vu le temps on nous

décourageait de monter. Je demande à l’autre coureuse «  que fais tu ? ».

Elle me répond « je monte » et je lui dis , je viens avec toi.  Tous les autres redescendaient par le chemin du 23km. Ils avaient abandonné suivant les conseils du serre fil.

 

Heureusement nous avons changé de serre fil.  Nous avons eu une jeune sympathique ,agréable, qui n’avait que des paroles positives, souriante .

Il pleuvait toujours , nous  avions 700m pour le Chapeau du Gendarme.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   En montant nous avons discuté, avec ma copine de course . Elle était V3 et savait que nous étions seulement 2 , elle connaissait mon prénom . Elle était originaire de Barcelonnette mais

habitait à Ste Anne à La Réunion . Elle m’a doublé dans les 50 derniers mètres de dénivelée , j’avais un coup de fatigue et avais du mal à avancer.

Les photographes nous attendaient sous leur parapluie ( ils étaient gelés avec anorak). Ouf le somment, presque plus que de la descente 1000m jusqu’à La Rente (dernière barrière). La descente dans la boue était digne d’un cross je ne vous raconte pas les glissades . Encore deux petits cols de 200m environ  chacun .

 

J’ai semé ma copine car je ne voulais pas arriver en retard à la barrière et c’était juste.

J’ai foncé même sur le plat et je suis arrivée pile à 15h ( heure fatidique).

Après j’étais plus cool. Ma copine m’a rattrapé.  Elle était en retard à la barrière mais vu les conditions le serre fil a exigé qu’on la laisse passer .

A partir de là on a décidé de finir ensemble.

 

Elle avait fait les glissades dans la boue en donnant la main au serre fil ce qui stabilise un peu . Aussi toute la descente  elle a voulu que nous nous donnions la main pour se retenir .On a bien ri car on tombait quand même. Imaginez  le chemin après1000 personnes qui avaient glissé là .

Nous sommes arrivées ensemble , les avant dernières  mais ravies d’avoir terminé .

Beau trail , par beau temps cela aurait été mieux !!

                                                                                         Anne Marie

 

 

COMMENTAIRES  de Bernard B..

 

COMPTE RENDU  UBAYE

 

Un complément au CR d’Anne Marie.

 

Tout d’abord un grand coup de chapeau car dans des conditions difficiles et limites avec les barrières elle a fait preuve d’un grand courage pour terminer cette course.

Encore bravo !!

 

La veille, effectivement je lui ai fait faux bon. N’étant pas au mieux j’ai échangé mon dossard du 42 km pour le 23 km.

Et à postériori, compte tenu des conditions météo, je ne l’ai pas regretté car je n’aurai pas eu le courage d’ Anne Marie  pour finir ( la chaleur oui- la pluie et la boue non !)

 

J’ai donc démarré avec Béatrice qui est partie comme une flèche et que je n’ai rattrapée qu’après 6 km de faux plat montant , elle était un peu essoufflée.

Puis longue montée de 1000 m sous la pluie qui commençait et qui ne nous a plus lâchés. Le terrain était encore assez bon , un peu souple mais peu de boue dans l’ensemble.

 

A une centaine de mètre de dénivelé du sommet, qu’entends- je ? la douce voix de Béa qui tranquillement me dépasse et que je n’ai plus revue jusqu’à la ligne d’arrivée !!

 

Dès le sommet et avant d’attaquer la descente , la boue bien glissante a fait son apparition.

Je n’avançais pas, je faisais attention à mon équilibre en souvenir d’une chute à Gometz

  (fracture de l’épaule) ; j’appréhendais la descente car il y avait 1000 m et des portions très raides.

Ce fut très dur, avec des passages toboggan ; on avait beau se tenir aux branches, rien n’y faisait.. on se retrouvait par terre ; certains s’en amusait et se mettaient d’emblée en position glisse !!

J’ai renoncé à compter le nombre de chutes, j’en ai perdu les lunettes et j’avais peur qu’un concurrent les casse mais je ne savais pas où elles étaient. Ah ! j’avais l’air malin à quatre pattes en train de les chercher dans cette boue sur une partie toboggan !!

 

Enfin bref, après un temps infini la ligne d’arrivée est enfin franchie sous les applaudissements de Béatrice .

 

J’étais bien content de finir mais cette fois je n’ai pas eu le plaisir habituel. Heureusement

que j’ai fait le 42 km l’an passé sous le soleil avec les magnifiques points de vue.

C’est une très belle course mais seulement sous le soleil.

                                                                                                          Bernard

          

 

 

 

 

 

 

 

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