Compte rendu de PASCALE  G. et LYSIANE J.

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11km: départ donné par le canon à 9h30 ; Bon courage à Sophie.

21km: départ donné par le canon à 9h45 : Christian, Pascal doivent être devant; Je pars avec Lysiane et Eliane.

        Petite forme ce lundi, je suis Lysiane; les deux premiers km sont très jolis, nous voyons le ruban multicolore des coureurs serpenter au milieu des champs de colza et des arbres fruitiers en fleurs; je pense quand même à regarder ma montre, 2km en 10mn c'est un peu rapide comme départ pour moi....

        Roland qui était parti derrière, nous dépasse, nous le reverrons, déjà changé, à la voiture. Je reste toujours 60m derrière Lysiane qui adopte une course très régulière. Dès le début je sais que j’ai une petite forme aujourd’hui. Nous passons les trois premières côtes. Je trouve presque plus pénible de courir sur les chemins pleins d’ornières qu’en côte ; il en est de même en bordure des champs de colza où la boue est particulièrement collante. Et dire qu’il y en a qui tergiverse sur les + ou – 45g de leurs chaussures, aujourd’hui on a une livre de plus à chaque pied.

        Malgré cela je trouve le parcours très beau car varié; dès qu’un chemin devient trop long, virage à droite pour une amusante descente caillouteuse et glissante ou virage à gauche dans un joli sous-bois.

        Au 16ième km nous longeons à nouveau un champ de colza ; cette foutue boue colle vraiment trop et je m’arrête pour décrotter mes chaussures. A partir de là Lysiane me distance.
Dernière montée (18ième km) et un grand huit à plat avant de rejoindre le stade; Lysiane est déjà là, toujours souriante, pour m’encourager à finir ce petit tour de stade qui me paraît bien long, et c’est l’arrivée.
 
        Christian attend Eliane. On papote un p’tit coup puis on rejoint la voiture où Pascal et Roland doivent nous attendre depuis longtemps. Nous croisons alors             Eliane qui arrive, courage plus qu’un tour de stade.

        Lysiane est en forme et ne semble pas du tout fatiguée; elle a très bien géré sa course.

        Roland et Pascal ont fait une course sans problème à un bon rythme.

        Tout le monde est content, d’ailleurs chacun a déjà en tête sa prochaine course verte. Malgré ma petite forme du jour, et mon expérience encore toute récente des courses vertes, j’ai beaucoup apprécié le Sanglier et j’y reviendrai. Je crois que le virus des courses vertes me gagne … en compagnie du GAG bien sûr.

Commentaires de LYSIANE :

        L’ambiance était plutôt morose au départ de Gif : on était guère plus motivé les uns que les autres. Il faut dire que la météo n’était pas des plus clémentes et tous les coureurs d’expérience ont déjà vérifié le vieil adage :

    “ Ciel courroucé, Sanglier embourbé, Pieds Paquets* ”

        Malgré ces signes avant-coureurs (!) d’une matinée difficile, le moral a pris le dessus au fur et à mesure qu’on approchait de Cerny.

        A l’arrivée, l’épaisseur de boue en disait long sur ce qui nous attendait …
        Heureusement le vent et le soleil ont fait leur apparition, ce qui a bien amélioré la situation au sol.

        Contrairement aux éditions précédentes, je n’ai pas rencontré d’embouteillage sur le parcours. Du coup, le temps “ gagné ” a été réinvesti dans les passages à risque où j’ai préféré rester debout. Dans ces moments là, qu’est-ce que je les aime mes trayes NB !

        Au fil de la course, j’étais en compagnie d’un coureur dont le rythme était proche du mien mais pas aux mêmes moments : vous me suivez, non ? C’est-à-dire qu’il était plus rapide que moi sur le plat mais plus lent dans les montées.
Et on se doublait l’un, l’autre jusqu’à temps de se décider à vivre ensemble après 15 km de réflexion : heureuse initiative qui nous a permis de tenir la cadence jusqu’au bout.
        Dans les passages venteux, j’ai pu m’abriter derrière lui, cool !

        Bref, notre décision est prise de courir à l’unisson Les Carrières dans 3 semaines … Désolée pour les stars of the GAG !

        Conclusion : j’ai mis 5’ de plus que les années précédentes mais dans une nature bien plus hostile donc, je suis contente de moi.
Au final, on était tous content d’avoir braver les éléments pour vivre cette belle course.

* variante de la recette marseillaise (remplacer les pieds de mouton par ceux du sanglier, si vous avez réussi à l’attraper).