COURSE: Les Carrières    Mondeville (91)


Distance: 23.500 m                        Date:28/05/06            web

Compte rendu de LYSIANE J.


RESULTATS:

               
PRENOM CAT TEMPS PLACE/TOT PLACE/CAT
JEAN-MARIE D. VH1 2 31 15 232/317 90/127 9.32 km/h
NADINE. VF1 2 32 00 238/317 10/20 9.28 km/h
NATHALIE O. SF 2 36 13 254/317 5/8 9.03 km/h
LYSIANE J. VF1 2 55 39 301/317 15/20 8.03 km/h


•    Temps du 1er Homme      1 38    VH1
•    Temps de la 1ère Femme 2 08    VF1

CONDITIONS DE COURSE:


Temps: Un peu gris au départ puis ensoleillé ; Température voisine de 12°C au départ à 9 h 30  et
20 °C à l’arrivée. Vent en plaine.
Le sol est sec sauf à quelques endroits en sous-bois.

Parcours: Une seule boucle, tous terrains qui traverse les anciennes carrières de grès, empruntant chemins, champs et sous bois, ... Un parcours très sélectif qui s'apparente au raid, entièrement balisé.
Repérage tous les kilomètres ( assez rare en trail ).
Ravitaillements : tous les 4 kilomètres avec du Picon-bière, Coca et divers apéros au dernier ravitaillement, chez l’organisateur de la course.

Organisation: Très bien. Cette course compte pour le challenge des courses vertes de l'Essonne. Inscription: 8 € et 10 € sur place.


COMMENTAIRES de Lysiane :

    On sait tous que faire “ Carrières ” peut prendre du temps mais avec l’édition 2006, nos espoirs de performance se sont vite envolés …

    Tout d’abord, on s’était préparé psychologiquement pour 22.5 km mais peu avant le départ, une promotion flash annonçait que le parcours s’était détendu au lavage nocturne … 23.5 km pour le prix de 22.5 ! Un super plan, à ne pas manquer …
Les 317 postulants se sont jetés sur l’affaire dès 9h 30.

    Départ vers la plaine, en montée, longue et douce, mais longue quand même.

    Les 4 premiers km se déroulent sur les chemins de terre  avec vent de face, par moment. Je tiens bien le 10 km/h mais ça ne va pas durer …

    Vers le 5ème km, on rentre dans les bois pour n’en ressortir qu’au 20ème km environ.

    Entre le 7 et le 15, beaucoup de relief, de rochers, de sable , de boue parfois : bref, pas roulant du tout ! J’ai agonisé sur ces 8 km qui m’ont paru durer une éternité : gros coup de fatigue, j’avance à rien, mais qu’est-ce que  je suis venue faire là ?

    Je médite sur ma situation, pas un coureur pour me distraire de mes pensées moroses !
    J’ai quitté la civilisation au 5ème Km et depuis personne : c’est sûr, c’est moi la voiture balai, complètement à la ramasse, la nénette !
    Un seul avantage à cela : il ne sera pas difficile de me retrouver sur le scratch ! Restons pragmatique.

    J’ai ruminé ainsi jusqu’à la fin du parcours, pensant que mes collègues s’impatientaient à m’attendre … Je n’ai pas réussi à me relancer, alors je me force à trottiner pour en finir au plus vite : je ne m’arrête même pas chez l’organisateur pour l’apéro du dernier ravito car ça fait longtemps que je trinque !

    Au cours du dernier km, je croise le photographe qui immortalise l’aperformance* !

    A 500 m de l’arrivée, je constate au nombre des voitures encore stationnées sur le bord de la route, que mes 300 prédécesseurs sont déjà partis sous la douche.

    A 200 m du chrono final, je croise Jean-Marie et ses girls qui remontent du buffet : ils me rassurent en me disant qu’eux aussi, ils en avaient bavé.

    Ils m’encouragent pour les derniers mètres mais aucun risque de sprint final : j’ai plus de jus mais j’ai fini : rien que ça, c’est déjà bien !
    Cependant, j’ai du rater quelque chose dans ma préparation ???
    A revoir pour le Castor Fou dans 15 jours.

*Ceux qui ont des lacunes en grec ancien et ne connaissent pas la signification du préfixe, n’ont qu’à venir en formation continue le mardi ou jeudi matin …

Lysiane