EVENEMENT: Marche PARIS- MANTES 54 km Date: 26/01/03

Compte rendu de YVES C.

 

Engagé dans cette course par un ami de Chevreuse, et après plusieurs entraînements sur les circuits de Gif avec des GAGmen (Gérard, Alain, et Bernard, merci) me voilà au départ de Boulogne Billancourt avec quelques 2300 cinglés (çà c'est ma femme qui le dit).

Equipé de mes bâtons (sur conseil d'Alain) nous voilà partis à minuit pour 54 kilomètres et des poussières (les plus dures évidemment). Alors que nous étions équipés de grosses chaussures de marche, je m'aperçois que la plupart n'avaient que des baskettes ! On verra bien.

Rapidement on enfile les boulevards jusqu'à St Cloud où nous attend une série d'escaliers, histoire d'être en sueur; en fait il ne fait pas froid du tout et j'étais trop couvert, mais on verra au cours de la nuit ..., sait-on jamais.

 

Les premiers kilomètres jusqu'à Rocquencourt passent vite et voici le premier ravitaillement, organisé par notre équipe de Chelles. En fait, tous les dix kilomètres environ il y a un ravito sérieux, ce qui est très appréciable, et évite de trop porter soi-même.

Le passage de Rocquencourt se fait dans un chemin boueux et j'apprécie mes godasses !

On passe sous l'échangeur par une suite de tunnels et enfin on débouche dans la forêt de Marly.

Le rythme est toujours soutenu jusqu'au km 18 à 6 km/h de moyenne. Le sandwich au ravito est bien apprécié. La balade à travers la forêt est sympa. Les gens bavardent encore.

Allez, on continue à bonne allure à travers la plaine jusqu'à Maule, le ciel est dégagé et je crois même voir la grande ours.

Cela ne m'empêche pas de commencer à avoir mal à la jambe droite, je crois que ma chaussure me torture le muscle; mais il faut bien continuer.

Avant Maule, grande descente caillouteuse, un peu pénible, et je dois m'arrêter pour boire uu thé chaud car je me sens faible ... voilà, ça va mieux et c'est parti jusqu'au km 36 de Maule.

Nouveau ravito qui fait du bien, et je laisse mon pote filer car je ne peux continuer à la même allure (toujours du 6 km/h, ravito compris).

Allez c'est reparti, mais ma jambe commence à me faire mal et je ralentis car le prochain ravito est encore bien loin ! essaie de penser à autre chose, je me dis.

On bavarde moins dans les rangs. Pour me dégourdir, je me mets à courir de temps en temps.

Nous traversons des petits villages endormis et enfin voilà notre dernier ravito vers le

km 44, je crois. Le jour se lève et les couleurs du matin, non seulement sont très belles, mais nous donnent du courage. Allez, plus que 10 kilomètres à enfiler, et toujurs cette maudite jambe.

Je crois que la prochaine fois je courrais avec mes joggings !

Nous voilà dans le dernier village avant Mantes où, par tradition les habitants nous servent des boissons chaudes et des biscuits. Voilà une halte bien sympa que personne ne manque.

Encore 6 ou 7 kilomètres et on aperçoit les lumières de Mantes.

Puis la traversée de Mantes sans intérêt jusqu'à l'arrivée, toujours trop loin.

 

Allez, çà y est ... il est 9 h 30' et je quitte mes godasses ... le bonheur.

 

C'est Roger qui me disait que c'était un bon entraînement pour l'Ardéchois !!

Sans rancune quand même.

Yves