GAG Saison 2008 - 2009 Ref. CRGAG010608-1
COURSE: Les DRAYES du VERCORS La Chapelle en Vercors (26)
Distance: 28.000 m D+ 1400 m Date: 01/06/2008
58.000 m D+ 3000 m
RESULTATS:
DISTANCE PRENOM CAT TEMPS PLACE/TOT PLACE/CAT
28.000 ERIC Bouisset VM2 3 35 55 66/ 182 11/ 27 hors GAG
28.000 PATRICK D. VM2 3 51 55 99/ 182 16/ 27
28.000 RODOLPHE B. VM2 4 02 23 120/ 182 20/ 27
28.000 SERGE R. SM 4 18 08 141/ 182 59/ 63
28.000 MARIANNE C VF2 4 18 08 142/ 182 2/ 6
28.000 BEATRICE P. VF1 4 23 56 145/ 182 7/ 12
28.000 MARYLENE D. VF1 4 32 49 153/ 182 9/ 12
28.000 ALAIN R. VM3 4 32 50 154/ 182 3/ 4
28.000 ALAIN M. VM2 4 32 50 155/ 182 25/ 27
28.000 CLAUDINE M. VF2 4 34 42 160/ 182 3/ 6
28.000 ANNE MARIE P. VF3 4 34 42 161/ 182 1/ 4
28.000 YVES C. VM3 4 34 43 162/ 182 4/ 4
28.000 DANIELE G. VF3 4 40 35 165/ 182 2/ 4
28.000 DANIELE C. VF3 4 56 36 171/ 182 3/ 4
28.000 PAULETTE P. VF3 5 27 22 180/ 182 4/ 4
28.000 JEAN PIERRE A. VM2 5 42 43 181/ 182 27/ 27
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
58.000 MICHEL M. VM3 8 03 29 17/ 52 1/ 2
58.000 PATRICK G. VM1 8 52 38 37/ 52 18/ 23
58.000 SYLVIE A. VF2 9 36 42 42/ 52 2/ 2 hors GAG
58.000 NADINE V. VF1 10 20 40 48/ 52 4/ 5
58.000 JEAN MARIE D. VM1 10 27 08 50/ 52 22/ 23
58.000 PASCALE G. VF1 10 37 31 51/ 52 5/ 5
58.000 BERNARD B. VM3 NC NC NC Barrière horaire : éliminé
58.000 PASCAL L. VM1 NC NC NC Barrière horaire : éliminé
Informations complémentaires:
28 km N= 182 (149 H + 33 F) 1er : SM 2 33 03 Dernier SF 6 05 49
58 km N= 52 ( 44 H + 8 F) 1er : VM1 6 00 58 Dernier VM1 10 39 55
CONDITIONS DE COURSE:
Temps: la météo a été favorable aux coureurs ; samedi, pour le voyage Gif – Vercors, il a beaucoup plu et de même pour le retour le lundi … mais le dimanche, pendant toute la durée de la course, pratiquement pas d’eau ! vent faible, température voisine de 10°C le matin, 18 °C l’après midi.
Les conditions météo du jour étaient donc bonnes …. mais les pluies du samedi avec rendues les nombreux passages rocheux glissants et les descentes « techniques » scabreuses.
Parcours: départ de la Chapelle en Vercors (alt. 900 m) ; direction générale Sud Est, descente par un sentier champêtre puis montée au col de Maupas (km 5,5 alt.1130), col de Carri (km 8,5 alt.1200), montée à 1300m, puis descente jusqu’au Brudour (km 13 alt 1100) où se trouve le premier ravitaillement et la séparation des parcours.
Le 28 km revient au départ par une boucle sud puis est et nord est en passant par Serre Plume (km 19 alt. 1550) avant d’aborder une longue descente, passage à Estouble où il y un point d’eau (km 21 alt. 1330), puis suite de la descente avec de nombreux passages techniques … et des rochers glissants, jusqu’à l’arrivée.
Le 58 km, en quittant le parcours commun au 28 km, effectue une longue boucle d’abord vers l’est en descendant à Bouvante (km 20 alt.600, eau), puis sud en montant à Gardiole (km 26 alt.1125, ravitaillement). On continue à monter pour atteindre le point le plus au sud du parcours, Tête de la Dame (km 31 alt. 1506) ; on se dirige maintenant nord est en progressant sur un plateau avec quand même un relief assez important, pour atteindre l’altitude maximale au Pas de l’Infernet (km 38,5 alt.1692). Après une courte descente on arrive à Font d’Urle (km 41 alt. 1500, ravitaillement) où se situe la seule barrière horaire : passage jusqu’à 16 h max, soit 7h 30de course.
Après encore 9 km sur ce plateau accidenté on rejoint la fin du parcours de 28 km à Serre Plume où l’on retrouve la longue descente qui va presque jusqu’à l’arrivée.
Le tracé du parcours est très apprécié des coureurs pour sa variété et les superbes panoramas qu’il permet de découvrir.
Le balisage est bon … mais la vigilance s’impose et plusieurs coureurs sortent de l’itinéraire ce qui montre la nécessité d’améliorer encore le balisage (emploi de rubalise rouge-blanc, davantage de positions de balise …)
Organisation: bonne, efficace, mais semblant manquer un peu de moyens car ce beau trail n’a réuni que 234 coureurs (arrivants), ce qui peut expliquer quelques difficultés d’organisation.
On a néanmoins tout ce qui est nécessaire au coureurs : balisage, bénévoles aux traversées de routes, ravitaillements bien pourvus, animateur toute la journée, douche, massage par ostéopathe, repas coureur gratuit, orchestre (le même qu’à l’Ardéchois) ….
Inscription : 25 €
Ambiance : les coureurs régionaux sont relativement nombreux. L’ambiance est sportive, conviviale et assez calme.
La journée est longue pour les coureurs et accompagnateurs, en particulier pour le 58 km
COMMENTAIRES:
La course : après plusieurs valses hésitations le GAG (et « assimilés ») avait inscrit 25 coureurs, dont 24 prenaient le départ car Didier H., insuffisamment guéri de sa blessure à la cheville, avait dû renoncé à contre cœur à courir.
Il y avait donc 16 partants sur le 28 km et 8 sur le 58 km.
A l’arrivée les 16 coureurs du 28 km seront bien présents et seulement 6 sur le 58 km car 2 coureurs ont été, pour des raisons diverses, arrêtés «hors délai » à la barrière horaire (7h 30 de course à 41 km).
-sur 28 km :
Eric Bouisset aurait préféré courir le 58 km mais des contraintes professionnelles l’ont obligé à rentrer le dimanche et donc à courir le 28 km. D’autre part comme il avait été opéré récemment d’un genoux le test sur 28 km était préférable. Parti un peu rapidement il a ensuite adopté un bon rythme soutenu qui lui donne une bonne performance à l’arrivée (chrono et place).
Patrick D. fait une bonne saison 2007-2008. Blessé récemment il a guéri rapidement et le repos forcé lui redonné du tonus …qui lui a été bien utile dans la course. Parti lentement, à l’arrière du peloton, il a remonté progressivement tous ses camarades du GAG. Bien en rythme il a pu faire la grande descente en se faisant plaisir et passer l’arrivée avec un bon chrono.
Rodolphe B. a repris cette saison un entraînement plus régulier et important en vue de son grand challenge ce qui commence à porter ses fruits. Après un départ prudent il s’est appuyé sur ses bonnes sensations pour tenir une bonne allure et, sans faiblir de façon importante, franchir l’arrivée avec un bon chrono ce qui constitue un très bon test pour lui.
Serge R., malgré un entraînement réduit et des contraintes d’horaire importantes, a bien géré sa course. Il a aussi eu le plaisir et la chance de courir une partie importante du parcours avec Marianne qui l’avait rejoint ce qui lui a permis de boucler sa course avec une bonne performance.
Marianne C. aurait dû en être en grande forme car elle a repris un entraînement régulier et assez important … mais une pharyngite tenace l’a gênée pour respirer normalement, en particulier en altitude. Alain M. lui suggérant de faire « sa » course elle a adopté quand même une bonne allure qui lui permis de faire une bonne partie de la course avec Serge et d’arriver avec un bon chrono.
Béatrice P. craignait d’être sous entraînée et assez fatiguée par ses activités récentes … mais tout cela s’est estompé (par la chaleureuse ambiance du groupe ?) ce qui lui a permis de s’exprimer à son niveau sur ce difficile parcours. Elle a sans faiblir passé l’arrivée avec un bon chrono.
Marylène D. avait programmé la course des Drayes en Vercors comme un objectif intermédiaire en attendant fin juin le marathon du Mont Blanc. Elle partait donc pour le 28 km sans une motivation aussi forte qu’habituellement; elle a bien géré sa course, avec une certaine prudence, pour franchir l’arrivée dans un temps correct et pas trop éprouvée.
Alain R. avait eu quelques indices de risque de blessure et en conséquence allégé son entraînement pendant un certain temps, ce qui l’a incité à courir avec une certaine prudence en compagnie de Marylène et Alain M. pour arriver sans incident dans un temps correct.
Alain M. a réussi à bien négocier des douleurs persistantes à la cheville, y compris dans les difficiles descentes « techniques » du difficile parcours du 28 km. Il a bien gardé le contact avec Marylène et Alain R. pour faire une arrivée GAG groupée !
Claudine M. déclarait avant la course qu’elle allait faire une course très cool car elle n’avait pas de motivation particulière et qu’elle considérait le Drayes comme une préparation à la CCC (1/2 Mont Blanc) fin août 2008 … mais à peine partie elle prenait résolument une allure soutenue, entraînant Anne Marie puis Yves jusqu’à l’arrivée en réalisant une belle performance.
Anne Marie P. avait bien surmonté sa déception de l’Ardéchois et repris un entraînement normal, elle était donc prête pour faire une belle course aux Drayes du Vercors. Faisant équipe avec Claudine elles ont bien maintenu l’allure ce qui leur a permis de revenir à la hauteur d’Yves et de terminer fort, ensemble, avec une belle première place V3F pour Anne Marie.
Danièle G. était attirée depuis longtemps, sans le savoir ( !), par ce superbe Trail. Partie un peu plus prudemment que Claudine et Anne Marie, elle a vu le tandem lentement se détacher sans pouvoir recoller, mais son allure n’a pas faibli de façon importante ce qui lui a permis d’atteindre l’atteindre l’arrivée avec un chrono correct.
Danièle C. avait pris un peu de repos bien mérité après le marathon des Sables puis s’était relancé dans la marche (100 km, Metz-Nancy ..). Elle venait vérifier sur les Drayes du Vercors qu’elle avait bien récupéré … la voilà rassurée ! Gérant bien les montées-descentes de ce difficile parcours elle a rallié l’arrivée avec un bon chrono … et très « fraîche » !
Paulette P. était un peu sortie de la course après son bon marathon des Sables et quelques épreuves de marche .. pour se détendre. La reprise, avec les Drayes du Vercors, a été dure car, alors qu’elle gérait normalement sa course, elle a perdu le repérage du parcours puis est revenue en arrière, rencontré Jean Pierre, et enfin repartie sur le bon tracé. Son arrivée était un peu « tendue » car elle était déçue d’avoir perdu du temps par manque de vigilance.
Jean Pierre A. était très motivé … par la perspective de ce « Raid du GAG en Vercors » et les bons moments à passer avec ses petits camarades … mais il fallait quand même courir 28 km avec un dénivelé de 1400 m !! Avec un entraînement plutôt faible pour ce type d’épreuve il s’est très bien battu pour réussir son challenge : passer la ligne d’arrivée ! et lancer au micro de l’animateur surpris un « Roger, plus jamais ça » … à quand la prochaine, en étant entraîné.
-sur 58 km
Michel M. avait bien préparé ce grand trail en montant progressivement en régime :
Auffargis 51km début avril, l’Ardéchois 57 km début mai et ce 1er juin Les Drayes 58 km. A son habitude il a pris un départ relativement prudent qui lui a permis de revenir sur les coureurs du GAG … du 28 km. Il a retrouvé tôt sur le parcours la première féminine (rendez vous concerté ?) avec laquelle il a fait une grande partie de la course avant de forcer nettement l’allure dans la descente finale et distancer nettement plusieurs coureurs et d’arriver avec un bon chrono. Belle course !
Patrick G. en bonne forme s’est régalé sur ce beau trail qu’il a bien géré. Sans chercher à suivre le rythme de Michel il a évité de trop se dépenser dans les montées successives, pour rester bien en jambes dans les difficiles descentes « techniques » rendues glissantes par les pluies récentes.
Il est arrivé après une course pleine sans être très marqué par l’effort, avec une bonne performance.
Sylvie A. avait repris la compétition récemment après une longue interruption due à une chute sévère. Elle était en bonne condition physique, motivée par ce retour à la compétition, mais elle appréhendait le risque de chute que représentaient les descentes glissantes. Contrainte à la prudence elle a quand même réussi à franchir l’arrivée intacte, avec un bon chrono pour cette reprise.
Nadine V. avait fait un très bon trail à Auffargis, prometteur pour la suite de la saison, mais elle a dû réduire son entraînement (disponibilité, motivation … ) et sa forme n’était plus aussi bonne pour ce difficile trail. Heureusement son mental lui a permis de trouver les ressources pour gérer sa course avec lucidité, temporiser dans les montées raides et garder une certaine retenue dans les descentes à risques. Elle a terminé son parcours avec un chrono correct … améliorable pour elle ! …par exemple au Templiers (fin octobre)
Jean Marie D. avait été se préparer en montagne en Ubaye pour aborder ce trail en bonne forme …. mais les Drayes en Vercors se sont révélées plus difficiles que ses parcours d’entraînements !
Il a néanmoins bien géré sa course pour d’abord franchir la barrière au km 41, puis revenir vers l’arrivée …. par un itinéraire personnel (!) des balises ayant échappées à sa vigilance. Il est donc venu à bout de son challenge : franchir la ligne d’arrivée.
Pascale G. s’était donné un grand challenge : courir le «grand » trail des Drayes du Vercors
(58 km D+ 3000 m) et pour cela passer la barrière horaire (41 km-7h 30 de course) … ce qui n’était pas à priori gagné compte tenu de son expérience relativement faible sur ce type d’épreuve.
Heureusement son entraînement, sa motivation, son mental étaient à la hauteur du challenge.
Elle a donc fait une course lucide et courageuse pour avoir la grande satisfaction de franchir la ligne d’arrivée …. Challenge gagné ! Bravo !
Bernard B. avait couru l’Ardéchois début mai avec un arrêt imposé par les circonstances (aide à Anne Marie). Au cours de cette course il avait eu des indices de surentraînement et décidé d’alléger son entraînement. D’autre part les Drayes du Vercors constituaient pour lui une étape intermédiaire, son challenge étant le « petit » Mont Blanc (CCC , fin août 2008). Sa motivation était donc moyenne ce qui l’a amené à ne pas passer la barrière horaire (en retard de 5 minutes !) … sans regret ! car la suite de la course s’annonçait pénible pour lui. Il garde sa motivation intacte pour le CCC .
Pascal L., bien que son un entraînement soit un peu réduit, se faisait une joie de courir ce grand trail comme il les aime ! Malheureusement ses problèmes digestifs, qui lui gâchent ses courses longues, se sont à nouveau manifestés, l’empêchant même de boire normalement. Il est donc arrivé en retard de 20minutes à la barrière horaire où de toute façon il voulait s’arrêter compte tenu de son état.
La randonnée :
Il y avait aussi des « non coureurs » qui avaient décidé de faire une randonnée pendant la course. Le groupe rando, avec Angélika, Anne Marie, Claudie, Fatima, Marilou, Mihaela, Didier, Jean Pierre, Roger, était prêt et équipé. (chaussures de marche, sac à dos, 2 cartes, boussole, frontale, fusées éclairantes, détecteur de grisou …)
Le projet initial était simple et sûr : on suivrait les coureurs jusqu’au Col de Maupas (5,5 km) puis on reviendrait par le même chemin ce qui permettrait d’accueillir tous les coureurs du GAG du 28 km.
Des esprits aventuriers (et facétieux ?) proposèrent une variante : l’aller restait le même mais le retour se ferait par un itinéraire qui semblait bien clair sur une carte que Jean Pierre s’était procurée à l’office de tourisme (après coup on peut faire la remarque que la carte était probablement « truquée » car elle ne portait pas la marque NF).
La proposition fût retenue avec enthousiasme après que l’on ait vérifié que la boucle retour était « juste un peu plus longue » que celle prévue initialement. Le groupe s’élança donc en dérapage contrôlé sur les traces des coureurs. La consigne avait été donné : défense de doubler les coureurs pour ne pas leur saper le moral. D’abord une belle descente avec de belles ornières boueuses permettant de remplir les chaussures d’un mélange visqueux.
Certaines, prises de nostalgie, rêvaient de leur balade habituelle autour du bassin des Coupières , bien à plat sur sol sec.
Bientôt la montée débuta … mais ne rebuta pas ce groupe ardent. Certains chantèrent même avant d’atteindre les hautes altitudes (plus près de toi …), le Col de Maupas est à 1130 m, où la raréfaction de l’oxygène rend cette discipline impossible.
De temps en temps on jetait un regard négligent sur les cartes, on ne sentait pas encore le danger ! Le moral était bon : on avait déjà fait 3 km sans consommer plus de la moitié de nos huit jours de vivres et boissons.
A marche forcée on atteignit le col de Maupas en un peu plus de deux heures. Un de nous, dont je ne peux révéler le nom (mais qui a un prénom composé) proposa aux dames du groupe une thérapie de récupération, ancienne mais remise au goût du jour : le bouche à bouche. Une dame à l’esprit (trop ?) vif répliqua qu’il lui semblait préférable que les hommes portent les femmes sur leur dos, une seule à la fois pendant 500m …. On en resta là ! 
Il s’agissait maintenant d’engager la descente du retour ; on consulta les cartes, ainsi que la Pythie, qui vient en mangeant …
ce que l’on fit. On découvrit rapidement l’intérêt d’avoir deux cartes à notre disposition, ce qui était beaucoup plus riche en renseignements inutiles. D’abord les cartes étaient à échelles différentes et pour une même zone ne portaient pas les mêmes tracés de sentiers car chacune de ses cartes avait un but différent ; pour l’une donner le tracé du parcours de course, qui ne comportait pas la boucle retour qui nous intéressait, pour l’autre bien représenter le parcours retour qui nous intéressait, à l’exclusion des autres sentiers, avec l’avantage que si l’on est pas sur le bon sentier on n’est sûr de ne pas pouvoir identifier les autres.
Muni de ces précieux renseignements le groupe amorça « sa » descente au cours de laquelle Didier commis une faute d’excès de vigilance en remarquant une marque à 50 mètres, que Jean Pierre et moi avions superbement ignorée afin de perdre temporairement le groupe dans un sous bois engageant, propre à la méditation transcendantale de groupe mixte.
A contre cœur nous revînmes dans le droit chemin, qui se révéla à l’usage mener à une succession d’embranchements non identifiables sur nos cartes …. Nous avions enfin atteint notre but, nous étions bel et bien perdus avec ce joli groupe harmonieux de six femmes et trois hommes !!!
Notre rêverie passagère fût interrompue par un « vous avez vu l’heure » ! Bien sûr qu’on avait vu, ça faisait même partie de la stratégie suggérée par Didier, qui avait tout le temps devant lui puisque Pascale courait le 58 km ! Presque aussitôt une autre remarque nous éloignait encore du rêve « mais c’est la Chapelle en Vercors qu’on aperçoit en contre bas à droite ».
Et bien oui, il fallait se résigner, et redescendre sur terre, avec notre harem temporaire, au pas de charge en plus car plusieurs « randonneurs » du groupe étaient censés être présents lors de l’arrivée de leur coureur pour l’accueillir en héros.
Il restait à espérer que les coureurs aient été en forme moyenne ou, mieux, que le parcours soit très difficile et qu’aucun ne soit arrivé .
Las, un portable sonna «ben alors chérie, je suis sur la ligne d’arrivée, je suis tout seul … snif » 
Petite consolation, on peut quand même espérer quelques divorces à l’issue de cette « superbe randonnée » !! 
La logistique
Nous étions 36 participants dont 25 coureurs (24 au départ suite à la blessure de Didier).
Voyage en voitures individuelles bien chargées pour la circonstance
Séjour à Vassieux en Vercors, à 10 km de la Chapelle en Vercors, en 2 gîtes :
-gîte 1, 26 personnes en demi pension rejointes par 10 personnes du gîte 2 pour petit déjeuner et dîner
-gîte 2, 10 personnes (5 couples + Bony) pour nuitée seulement.
Pour 32/ 36 arrivée samedi 31/05/08 vers 17h, départ lundi 02/06/08 vers 10h.
En conclusion : bravo à tous les coureurs pour leur grande course ; une randonnée « insolite » ;
Des gîtes très agréables, en particulier les Espélines notre QG.